Transavia met les gaz au Maroc
Ouverture des ventes en monnaie locale aux achats de groupes
Une recherche de vol sur 3 se fait désormais à partir d’un terminal mobile. Une tendance au digital que la compagnie low-cost intègre d’office dans son positionnement marketing (Ph. L’Economiste)
Transavia monte en régime. La filiale à bas prix d’Air France-KLM affiche une activité qui devrait croître de 5% cette année. Et puisqu’on ne change pas une stratégie qui marche, la compagnie vient d’annoncer un renforcement de son positionnement sur la destination Maroc. Son volume d’offre de sièges devrait en effet progresser de 16% en 2017 pour la saison estivale, soit quelque 720.000 sièges supplémentaires mis en vente. Cela se traduira par le lancement de nouvelles lignes et le renforcement de l’offre sur les destinations d’Agadir et d’Oujda en provenance de Paris (10 vols et 7 vols/semaine, contre 7 et 5 vols en 2016), ainsi que de Marrakech en provenance de Nantes (6 vols/semaine contre 4 vols en 2016). En s’assurant des opérations sur toute l’année, le transporteur surfe néanmoins sur la saisonnalité de la demande sur ses principales destinations. «Le gros de l’activité se passe évidemment en période estivale, mais nous opérons des ajustements sur l’offre pendant l’hiver, par exemple, lorsque la demande est au ralenti», explique Hervé Kozar, directeur général adjoint commercial de Transavia France. Pour l’année en cours, la compagnie a mis sur le marché 1 million de sièges. Ce qui représente une progression de 16% par rapport à 2015.
La compagnie mène donc une stratégie de plus en plus agressive en dépit, d’une conjoncture marquée par la baisse continue des dépenses de voyage dans le monde, les incertitudes sur le prix du baril et la perte d’attractivité de la destination Maroc et de la région auprès de gros marchés émetteurs tels que la France. D’autant plus que la compagnie - low-cost «sur les prix et non sur les services», selon le patron de Transavia - mise l’essentiel de sa démarcation marketing sur la qualité de service, loin des stéréotypes du segment du bas prix, et de plus en plus connecté. Il faut pourtant savoir que sur un tarif moyen de 29 euros pour un billet moyen-courrier, la compagnie s’acquitte de 25 euros en taxes aéroportuaires! «Mais nous essayons de vendre des services optionnels à bord ou sur les franchises bagages», explique le manager de Transavia. Pour élargir sa clientèle vers la destination Maroc, le groupe devrait bientôt lancer les ventes en monnaie locale, le dirham, sur ses principaux canaux de distribution. Cette possibilité sera, pour un début, exclusivement réservée aux achats de groupes. Une extension au segment des achats individuels est envisagée dans une phase ultérieure de développement de l’activité de la compagnie au Maroc. Si l’essentiel du business du transporteur est sur les destinations intra-européennes, le Royaume est un marché-clé pour Transavia. La compagnie y opère sur six destinations et offre pas moins de 65 fréquences par semaine avec des appareils de 189 sièges en classe éco.
Le 03 Octobre 2016
SOURCE WEB Par L’économiste
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