Le Souverain procède à la commune Tamesloht à la mise en service d’un bassin de décantation de l’eau d’irrigation d’un volume de 100.000 m3
Sa Majesté le Roi lance dans la commune Saâda à Marrakech la mise en service d'un système d’irrigation goutte-à-goutte sur 500 ha au niveau du secteur N1-2 du périmètre N'Fis
Ces projets traduisent la volonté constante du Souverain de faire du secteur agricole un catalyseur de croissance économique, équilibrée et durable de l'ensemble des régions du Royaume
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a procédé, lundi à la commune Saâda (préfecture de Marrakech), à la mise en service d’un système d’irrigation «goutte-à-goutte» sur 500 ha au niveau du secteur N1-2 du périmètre N'Fis, un projet qui contribuera au développement d'une agriculture moderne au niveau de la région et à la promotion d’une gestion rationnelle et durable des ressources en eau.
Le Souverain a également procédé, à la Commune Tamesloht (Province d’El Haouz), à la mise en service d’un bassin de décantation de l’eau d’irrigation d’un volume de 100.000 m3, un des maillons essentiels de la chaine d’irrigation dans la mesure où il permet l’élimination de particules et la récupération d’une eau clarifiée qui sera évacuée vers une station de filtration avant son injection dans le réseau d’irrigation.
A forte valeur ajoutée, ces projets traduisent la volonté constante du Souverain de faire du secteur agricole un catalyseur de croissance économique, équilibrée et durable, de l'ensemble des régions du Royaume et un vecteur de promotion des zones rurales à travers le développement des systèmes de production agricole et la préservation des ressources hydriques de la région.
Ils font partie intégrante du programme de reconversion en irrigation localisée «goutte-à-goutte» du secteur N1-2 du périmètre N'Fis (rive droite) portant sur une superficie de 4.000 hectares et bénéficiant à près de 2.300 agriculteurs des communes Saâda et Souihla, dont 81 pc possèdent des petites exploitations de moins de cinq hectares.
Ce programme, mis en oeuvre dans le cadre du Plan «Maroc Vert», a porté sur la réalisation d’un bassin de décantation de l’eau d’irrigation d’un volume de 100.000 m3, la mise en place d’une station de filtration de l’eau d’irrigation d’un débit de 3m3/s, l’extension sur 136 km du réseau de distribution sous pression de diamètre de 90 mm à 400 mm, et l’installation et l’équipement hydromécanique de 1.200 prises propriétés.
Sa concrétisation permettra une économie d’eau de près de 30 pc, une augmentation de la valeur ajoutée par hectare de 16.000 à 40.000 dirhams, une valorisation des eaux d’irrigation de 3 à 6 Dh/m3, une amélioration des revenus des agriculteurs, outre la création de 480 emplois permanents.
A ce jour, les travaux de modernisation des réseaux externes, prévus par ledit programme, sont déjà achevés. Concernant l’équipement interne des parcelles en goutte-à-goutte, 500 hectares disposent désormais d’un système d’irrigation localisée, dont le Souverain a lancé la mise en service, alors que 780 ha sont en cours d’équipement.
Le coût global de ce programme s’élève à 287 millions de dirhams, dont 127 MDH pour la modernisation des réseaux externes, financés à hauteur de 60 pc par la Banque Mondiale et 40 pc par le budget général de l’Etat, et 160 MDH pour l’équipement interne des parcelles, assurés par le Fonds de développement agricole.
Le programme de reconversion en irrigation localisée du secteur N1-2 du périmètre N'Fis (rive droite) s'inscrit dans le cadre du Plan d'économie d'eau dans les périmètres irrigués de la région de Marrakech-Safi, doté d'une enveloppe budgétaire de 6,6 milliards de dirhams. Ce Plan, qui bénéficiera à terme à environ 90.000 agriculteurs, ambitionne de reconvertir, à l’horizon 2020, une superficie globale de 100.900 ha, répartis entre 57.100 ha en reconversion collective et 43.800 ha en reconversion individuelle.
Depuis le lancement du Plan «Maroc Vert» en 2008, un programme ambitieux d’économie d’eau en irrigation et de modernisation de l’agriculture irriguée est mis en œuvre pour reconvertir à l’échelle nationale une superficie de 550.000 hectares de terres irriguées en irrigation localisée. Ainsi, la superficie totale équipée à l’échelle nationale en irrigation localisées a plus que triplé passant de 160.000 hectares à 500.000 hectares actuellement, soit près de 33 pc des terres irriguées au niveau national. Pour ce qui est de la région de Marrakech-Safi, la superficie totale équipée en irrigation localisée est passée de 18.300 ha en 2008 à 71.500 ha actuellement, soit 121 pc de l’objectif arrêté pour la reconversion individuelle à l’horizon 2020 (62.100 ha).
Ces différents programmes, qui visent la modernisation des systèmes d’irrigation, viennent conforter un modèle de solidarité globale équilibrant entre agriculture à grande échelle et agriculture vivrière. Prôné par le Souverain depuis Son accession au Trône de Ses Glorieux Ancêtres, ce modèle capitalise sur la convergence des initiatives (INDH, Plan Maroc Vert, ..), érigeant le Royaume en un véritable exemple pour l'Afrique dans le domaine agricole et dans la préservation de la Planète.
La meilleure preuve en est le lancement en amont de la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22) de l’initiative pour l'Adaptation de l'Agriculture Africaine (AAA) qui vise à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture aux changements climatiques.
Le 03 Janvier 2017
SOURCE WEB Par Le Matin
Les tags en relation
Les articles en relation
Pour Aziz Akhannouch, « ceux qui prônent une politique d’austérité font une grossière erreur
Dans un premier lieu, le patron du RNI, préfère rappeler que c’est la première fois que les gouvernants et les décideurs à travers le monde ont délibér...
Pilier II du Plan Maroc Vert: 1.653 MDH pour 110 nouveaux projets en 2018
Quelque 110 nouveaux projets couvrant les 12 régions du Royaume ont été programmés au titre de l'année 2018 dans le cadre du Pilier II du Plan Maroc ...
Le Plan Maroc Vert en vitesse de croisière
Le PIB agricole croît en moyenne de 7,7% par an 9 millions de ruraux dépendent de l’agriculture 96 milliards de DH investis en sept ans L’amélio...
Pour encourager la recherche et développement dans la filière : Aziz Akhannouch mise gros sur le C
Le développement de la filière de l’argane ne peut être atteint sans prendre en considération l’importance de la recherche scientifique. C’est en c...
Sécurité alimentaire : Le Maroc bon élève
Le Royaume en avance dans la recherche scientifique Sur 109 pays la croissance annuelle moyenne du Maroc en matière de production agricole le classe dans le...
Plan Maroc vert: un prêt de 200 millions de dollars de la Banque mondiale
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé un prêt de 200 millions de dollars pour soutenir le secteur agricole marocain à travers le pr...
Agriculture. La Comader se restructure à l'occasion de ses dix ans
Créée en 2006, la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader) célèbre cette année son dixième anniversaire. Elle pr�...
Formation agricole : 4 programmes à évaluer et actualiser
Le département de l’Agriculture planche sur un projet d’évaluation et d’actualisation de quatre programmes de formation professionnelle agricole. Filiè...
Plan Maroc Vert: l’agriculture marocaine fait son entrée dans la cour des grands
Grâce au Plan Maroc Vert, l’agriculture marocaine a enregistré des résultats probants ces dernières années. Le ministère de l’Agriculture, de la Pêch...
Marrakech : l’artisanat au cœur du Forum régional d’inclusion économique des jeunes
Le Forum régional d’inclusion économique des jeunes et de l’entrepreneuriat traduit un intérêt croissant pour des secteurs économiques prometteurs, don...
Impacts du changement climatique sur l'agriculture marocaine
Les projections confirment la baisse des précipitations et l'augmentation des températures Les résultats montrent que le changement climatique impacte...
Hammad Kassal : «Eliminer les goulots d’étranglement de l'économie nationale»
Sur le plan de l’activité économique, les motifs de satisfaction pour 2019 sont peu nombreux pour Hammad Kassal, président de la Commission financement et ...