Protection de la biodiversité Le Maroc dispose d'un arsenal juridique actualisé basé sur les conventions internationales
La gazelle m'horr a été réintroduite dans la réserve naturelle de Safia, dans la province d’Aousserd. Ph. DR
Le haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, a souligné à Rabat la nécessité de reconstituer les écosystèmes pour réintroduire les espèces en voie d'extinction dans leur habitat d'origine. La conservation des habitats naturels repose sur trois piliers : la mise en place d'un système national des aires protégées, la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides, et la gestion écologique de la faune sauvage.En présentant la stratégie de conservation de la nature (2015-2025), le haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, a rappelé que certaines espèces, notamment animales, ne sont plus «qu'un souvenir et qu'il faut prendre acte de cette situation à travers la reconstitution des écosystèmes pour les réintroduire dans leur habitat d'origine». Il a cité les exemples du lion de l'Atlas, qui n'existe que dans le Parc zoologique de Rabat, ou encore le crocodile d'Afrique de l'Ouest qui vivait dans le sud du Maroc dans la province d'Assa-Zag pendant les années 1940. Abdeladim Lhafi s'exprimait à l'occasion de la Journée mondiale de la biodiversité, célébrée cette année sur le thème «Biodiversité et tourisme durable». La disparition de ces espèces animales est essentiellement due à la dégradation de leurs milieux naturels.
Selon le cinquième Rapport national sur la biodiversité de 2014, le Maroc abrite une biodiversité riche tant sur le plan de la faune et de la flore que des écosystèmes, occupant ainsi la deuxième position en Méditerranée (plus de 24.000 espèces animales et plus de 7.000 espèces végétales). «Le constat qui ressort de l’examen de la Liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature et qui regroupe 1.189 espèces du Maroc est que l'évolution de plusieurs espèces devant être conservées est généralement négative», relève le rapport. «La démarche stratégique mise en place par le haut commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) repose sur la restauration des écosystèmes en traitant les causes de dégradation, l’aménagement et l'équipement de ces espaces et la valorisation des produits des activités économiques au profit du développement local», a précisé Zouhair Amhaouch, chef de la division des parcs et réserves naturelles relevant du Haut Commissariat. Cette stratégie nationale de la conservation de la nature repose sur trois piliers : la mise en place d'un système national des aires protégées, la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides, et la gestion de la faune sauvage et ses habitats. Le HCEFLCD ambitionne, d'ici 2020, de disposer d’un système national d'aires protégées écologiquement représentatif par le classement de 25 nouveaux sites d'intérêt biologique portant la superficie de 764.000 à 3.450.000 hectares.
Le 26 Mai 2017
SOURCE WEB Par Le Matin
Les tags en relation
Les articles en relation
Guelmim-Oued Noun : 994 millions DH d’investissement injectés en 2017
Le nombre d’entreprises créées a bondi de 60% par rapport à l’année 2016 La région de Guelmim-Oued Noun a vu en 2017 l’injection de 994 millions D...
Alerte météo au Maroc: les usagers de la route mis en garde (Ministère)
Le ministère de l’Équipement et de l’Eau a appelé l’ensemble des usagers des routes à faire preuve de prudence et de vigilance, en prévision des fort...
Pétrole et gaz : une catastrophe écologique annoncée dans la région des Grands Lacs africains
Il faut sauver le bassin des Grands Lacs africains menacé par les explorations pétrolières et gazières qui s’y développent. Les défenseurs de l'envi...
Pierre Rabhi : "Cultiver son jardin est un acte de légitime résistance"
A 79 ans, Pierre Rabhi est plus remonté que jamais contre le saccage de l’environnement par la société de consommation à outrance. "Il y a le feu et il fa...
La gestion des zones humides doit prendre en considération l’élément humain qui doit être au s
La gestion des zones humides doit prendre en considération l’élément humain qui doit, à son tour, être au service de ces écosystèmes, a souligné le Ha...
Pour sauver les abeilles, l’Angleterre va arrêter de tondre les bords des routes
Grâce au travail d’une association, la tondeuse ne passera que deux fois par an au lieu de quatre. Le but : laisser les plantes grandir pour que les abeilles...
Maroc: ouverture de la saison de chasse 2018-2019
Le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD) a annoncé l’ouverture, ce dimanche, de la saison de chasse 2018/...
Les zones humides, un patrimoine universel en danger
Depuis le début du siècle dernier, plus de la moitié des superficies des zones humides ont atteint le stade ultime de la dégradation, la disparition Comm...
Economie bleue: Chami veut impliquer les régions
Les moteurs de croissance identifiés dans l’économie bleue se répartissent en deux catégories, en fonction de leur caractère productif ou marchant. Ainsi...
Circuit territoire soutenable du Géoparc Jbel Bani : vers Ksars & Agadirs du Sud Maroc
Circuit territoire soutenable du Géoparc Jbel Bani : vers Ksars & Agadirs du Sud Maroc NB : Cliquez sur ce lien pour afficher la carte avec les informati...
Guelmim-Oued Noun : 4,2 millions de dirhams pour développer le tourisme rural
Ce projet porte sur le recensement et l’identification de besoin en signalétique touristique 4,2 millions de dirhams. C’est le montant alloué par le Co...