Management Pas de performance sans RSE
«La RSE et la performance globale des entreprises» est le thème de la rencontre débat organisée la semaine dernière à Casablanca avec la participation d’acteurs du monde économique venus partager leurs expériences dans ce domaine.
Comment définir la performance globale d’une entreprise ? Quelles interactions entre performance économique, sociétale et environnementale ? Qu’apporte une démarche RSE à la performance de l’entreprise ? Ces questions et d’autres ont fait l’objet d’un débat organisé la semaine dernière à Casablanca par l’association RSO au Maroc autour de «La RSE et la performance globale des entreprises».
Une chose est sûre : «en mettant en place une démarche RSE, l’entreprise se développe et augmente sa performance». C'est ce qu'a confirmé Aziz Derj, président de l’association RSO au Maroc, lors d'une rencontre débat organisée la semaine dernière à Casablanca sur le thème «La RSE et la performance globale des entreprises (PGE)», avec la participation d’acteurs du monde économique venus partager leurs expériences. En effet, il est important de concevoir la performance selon une approche globale (environnementale, sociale et financière), dans un souci de pérennité. «La RSE est un moyen de gérer les risques. Une entreprise engagée dans la RSE est une entreprise plus performante parce qu’elle maitrise mieux les risques et donc protège mieux les actifs de ses actionnaires», affirme Karim Hajji, directeur général de la Bourse de Casablanca. Selon lui, 10.000 milliards de dollars de fonds sont alloués aux entreprises qui communiquent sur les dimensions environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). «Nous venons d’ailleurs de lancer avec l’Autorité marocaine du marché des capitaux un guide ESG pour aider les entreprises cotées à la Bourse à acquérir les outils pour un reporting plus global qui n’inclut pas que les données financières», a-t-il noté. Même son de cloche auprès de Brahim Benjelloun-Touimi, administrateur directeur général exécutif du Groupe BMCE Bank. «La performance ne peut pas être durable s’il n’y a pas ces préoccupations. Le capital de l’entreprise, ce n’est pas seulement le capital financier. Il y a tous les autres aspects que nous gérons, le capital humain, le capital environnemental, le capital intellectuel et le capital social, qu’il faut faire fructifier», a-t-il indiqué.
Toutefois, la pérennité des entreprises ne dépend plus uniquement de l’aspect financier de leurs activités, mais également de la manière dont elles se conduisent au sein de leur environnement. Pour ce faire, «la démarche RSE doit être le fruit d’une co-construction avec les collaborateurs, il s’agit d’un processus harmonisé et très rigoureux qui doit être partagé par tous», souligne Marcel Cobuz, administrateur directeur général de LafargeHolcim Maroc. La responsabilité des entreprises doit ainsi intégrer l’ensemble des parties prenantes (associations, ONG, syndicats, clients, fournisseurs…). Cette écoute devient un élément vital pour la performance et la pérennité des entreprises.
Le 11 Juin 2017
SOURCE WEB Par Le Matin
Les tags en relation
Les articles en relation
Selon une étude réalisée par la CGEM et Mazars Le financement, un réel obstacle pour se dévelop
Le manque d’accompagnement financier freine les entreprises marocaines, notamment les TPE/PME, qui veulent se développer en Afrique. Non pas que les produits...
La bourse achève la première semaine de l'année en fanfare
La place casablancaise termine la première semaine de l'année en beauté, avec une belle tendance haussière de tous ses indices et les immobilières main...
A l'image de toute l'économie, les sociétés cotées en bourse déçoivent
Baisse des bénéfices de la cote au premier semestre 2019. Les prévisions de croissance pour toute l’année compromises. Des réalisations loin de pouvoir a...
Les sociétés cotées en bourse ont perdu 50 milliards de DH de leur valeur en 2018
La capitalisation boursière a chuté de 8% pour s’établir à 582 milliards de DH à la fin de l’année. Boycott, baisse des résultats des sociétés cot�...
Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement cherche des sociétés de gestion
Le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement lance un premier appel à manifestation d’intérêt pour la sélection de sociétés de gestion appelées à cré...
Domiciliation d’entreprises: Beaucoup de zones d’ombre
La durée d’hébergement non limitée, pas de définition de l’activité… La loi vient d’être publiée au Bulletin officiel Un an pour se mettre ...
La Génération Y veut libérer l’entreprise : l’analyse d’Isaac Getz (« Liberté et Cie »)
Les jeunes la demandent de plus en plus, de nombreux chefs d’entreprise y songent, Isaac Getz démontre pourquoi ils ont raison. de vouloir plus de liberté d...
Coronavirus, impact économique : Abdellatif Jouahri répond à nos questions
Mesures de soutien du comité de veille économique, taux directeur et liquidités, prévisions de croissance, impact sur les réserves de Change, chute de la b...
L’industrie marocaine inaugure une nouvelle ère
Un message Royal trace la voie du secteur lors de sa première journée nationale Industrie : La tenue de la journée nationale de l’industrie, initiée co...
Startups: L'AMIC livre un diagnostic complet des lacunes de cet écosystème
Une étude élaborée par l'AMIC et le cabinet Fidaroc Grant Thornton a révélé les grandes difficultés que connaissent les startups au Maroc et qui emp�...
Rapport 2018 de BAM sur les infrastructures financières Comment débrider l’inclusion financière
L’enquête de BAM sur les micro-entreprises, les TPE et les entrepreneurs individuels montre que le faible volume d’activité est le principal frein à la b...
La Bourse s'enfonce. Plus de 10% de perte depuis janvier
La Bourse de Casablanca a clôturé la séance du vendredi 7 septembre sur une nouvelle baisse, cette fois plus prononcée. L’indice Masi a perdu 1,74%, te...