Bientôt une commission nationale d'évaluation des politiques publiques
Cette commission sera chargée de coordonner les politiques publiques en vue d'assurer leur cohérence et leur complémentarité, tout en développant les outils nécessaires pour évaluer leur efficacité et impact sur le citoyen.
Le gouvernement compte mettre une place une commission nationale chargée de la coordination et de l'évaluation des politiques publiques.
L'annonce a été faite mardi 1er août, par le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Otmani, lors de la séance mensuelle consacrée à la politique publique à la Chambre des conseillers.
La nouvelle commission inter-ministérielle sera présidée par le chef du gouvernement en tant que président de l'administration et le responsable de la transversalité de ses programmes.
"Cette commission sera ainsi chargée de coordonner les politiques publiques en vue d'assurer leur cohérence et leur complémentarité, tout en développant les outils nécessaires pour évaluer leur efficacité et impact sur le citoyen, et ce en droite ligne avec les instructions royales, les engagements du gouvernement et les recommandations des premières assises nationales sur la gouvernance tenues en 2013", a expliqué le chef du gouvernement.
Un système informatique intégré
Cette commission s'assigne également pour objectif le développement de l'auto-évaluation, l'intégration de la fonction de l'évaluation dans le processus de la planification stratégique, outre le développement et l'unification des méthodes d'évaluation des politiques publiques.
Dans cette même veine, M. El Otmani a relevé que le gouvernement entend par ailleurs lancer un système informatique intégré dédié au suivi et à l'évaluation des politiques publiques afin de renforcer cette commission.
Il a expliqué que ce projet vise à "équiper le gouvernement d'un mécanisme avancé permettant d'apprécier le niveau de réalisation par rapport aux objectifs tracés dans les différents secteurs et de mesurer le niveau de cohérence et de complémentarité des stratégies et programmes".
Le chef du gouvernement a, par ailleurs, déploré que la transversalité des politiques publiques souffre toujours de plusieurs dysfonctionnements, notamment la faible rentabilité des investissements publics et leur impact économique et social limité, et ce en dépit de leur volume important.
Il a aussi pointé du doigt l'absence d'interaction positive face aux requêtes des citoyens, mettant en cause l'absence d'une transversalité des interventions de l'Etat dans les domaines vitaux et la multiplicité des stratégies, plans sectoriels et des commissions inter-ministérielles.
Le 02 août 2017
SOURCE WEB Par Médias 24
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