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Neila Tazi à la tête du Chapitre Maroc du réseau parlementaire Banque mondiale-FMI

Neila Tazi à la tête du Chapitre Maroc du réseau parlementaire Banque mondiale-FMI

Neila Tazi, VP de la Chambre des conseillers lors de son allocution devant le réseau parlementaire BM-FMI, le 7 novembre 2017. DR

La Chambre des Conseillers abrite, les 7 et 8 novembre, la deuxième réunion du chapitre de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA) du réseau parlementaire sur la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI).

À cette occasion à été crée le Chapitre Maroc de ce réseau qui sera présidé par Neila Tazi, vice-présidente de la Chambre des Conseillers et de la CGEM qui avait pris part au lancement du Chapitre MENA du Réseau à Tunis en octobre 2016.

« A la CGEM nous travaillons dans le dialogue régulier avec les institutions internationales, et notamment la Banque Mondiale et le Fond Monétaire International, et notre confédération dispose d’une commission permanente dédiée à ce sujet. Parce que le rôle du secteur privé n’est plus à démontrer surtout lorsqu’il s’agit de développement économique, de création d’emplois, et donc de stabilité sociale et de sécurité », a déclaré Neila Tazi, élue au nom de la Confédération générale des entreprises du Maroc représentant les employeurs et fédérant 88 000 entreprises lors de son allocution de bienvenue.

Le Chapitre MENA se propose d’examiner nombre de questions importantes liées à la région MENA, dont l’immigration, l’emploi des jeunes, l’éducation, la gouvernance, les réformes économiques et le rôle des parlementaires dans l’appui à l’ensemble de ces sujets.

Le réseau parlementaire Banque mondiale-FMI pour la région MENA réuni à la Chambre des Conseillers le 7 novembre 2017. AIC PRESS

« A la Banque Mondiale on parle désormais d’un nouveau paradigme. Pour ma part je reste persuadée que ce nouveau paradigme devra passer par un préalable : s’assurer que les biens premiers et fondamentaux comme le logement, la mobilité, l’éducation, la santé soient accessibles à tous, dans des conditions aussi égales que possible. Sans oublier bien sur l’accès au financement », a insisté Neila Tazi

La réunion, qui a connu la participation de plusieurs parlementaires des pays de la région MENA, a été une occasion de débattre des défis communs, d’échanger les expériences et expertises dans des domaines établis et d’examiner les moyens susceptibles d’améliorer le contrôle parlementaire et le suivi des politiques publiques.

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Initialement fondée en 2000, le réseau parlementaire sur la Banque mondiale et le FMI a été créé en 2000 et fédère plus de 1000 parlementaires à travers le monde. Il agit comme une plateforme pour les parlementaires afin d’échanger des connaissances et des expériences sur la meilleure façon de remplir leur rôle en tant que représentants du peuple et en tant qu’acteurs du changement pour relever les défis du développement dans leurs pays.

Ce réseau permettra de renforcer la position des parlementaires vis-à-vis des institutions internationales et acteurs du développement. Ce renforcement s’opérera à travers l’interaction régulière entre les parlementaires et les bureaux régionaux de la Banque mondiale et du FMI, lors des consultations mais aussi lors de l’examen des dépenses et du contrôle des politiques publiques.

Les réformes démocratiques menées dans plusieurs pays de la région la région MENA appellent et plus que jamais le renforcement de la gouvernance pour répondre aux problèmes économiques notamment l’emploi des jeunes.

La bonne gouvernance et le contrôle judicieux et strict des finances publiques et sont aujourd’hui et plus que jamais à l’ordre du jour. Les politiques et les gouvernements ont un rôle prépondérant à jouer, certes, mais il incombe surtout aux parlementaires d’y tenir un rôle d’importance.

Le 07 Novembre 2017

Source Web : Le Desk

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