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Fès-Tourisme: «Excellente» reprise!

Fès-Tourisme: «Excellente» reprise!

Le tourisme va bien à Fès. Tel est le message véhiculé par les professionnels du secteur qui parlent d’une année «excellente». En chiffres, les arrivées ont enregistré une hausse de près de 40% durant les dix premiers mois de l’année en cours. Il en est de même pour les nuitées qui dépasseraient les 800.000 à fin décembre 2017. La même embellie est enregistrée du côté de l’aéroport Fès-Saïss.

Celui-ci a reçu, jeudi dernier, le millionième passager de 2017. «Un record» que l’ONDA a célébré dignement: Ce 30 novembre 2017, tapis rouge pour un touriste turc en provenance de Lisbonne, dans un vol inaugural. Accueilli par les autorités locales et les professionnels du tourisme, le jeune a reçu des cadeaux et sera invité à revisiter la destination.

«Nous avons enfin intégré le club des grands aéroports. Notre objectif a été atteint grâce à l’extension de ce terminal et la création de plusieurs vols directs entre Fès et les principales capitales européennes», a déclaré à L’Economiste Noureddine Laghni, directeur de l’aéroport. Selon lui, «du 1er janvier au 30 novembre 2017, quelque 7.983 mouvements d’avion (140 rotations hebdomadaires) ont été enregistrés, soit 1.010.906 passagers et une hausse du trafic de l’ordre de 24,4%».

A noter que Fès-Saïss occupe la 4e position après les aéroports de Casablanca-Mohammed V, Marrakech-Menara et Agadir-Al Massira dans le cadre du classement du trafic aérien commercial par zone. D’une capacité d’accueil de 2,5 millions de passagers, cet aéroport est desservi par plusieurs compagnies dont RAM, Ryanair, Easy Jet, Jet Air Fly, Air Arabia

? Fès désenclavée

Grâce à des dessertes directes avec les principales destinations européennes, Fès se rapproche des touristes. La capitale spirituelle est désormais connectée aux villes d’Amsterdam, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Rome, Amsterdam, Londres et Barcelone. Le mérite revient à des vols assurés par la compagnie aérienne Air Arabia. Partenaire de choix de l’ONMT, cette dernière a désenclavé Fès, en la reliant aux principales capitales européennes. La compagnie mettra progressivement, deux avions de type A 320 à la disposition de sa nouvelle base aérienne à Fès.

De 3 fréquences hebdomadaires, la compagnie passera à 31 fréquences en 2018, soit 10 fois plus qu’aujourd’hui. Il en est de même pour le nombre des voyageurs qui devrait grimper de 54.000 à plus de 500.000 dans deux ans. En fait, grâce à l’installation de son futur hub aérien, le transporteur devrait atteindre une capacité annuelle (aller/retour) de 560.000 sièges.

Pour les remplir, il propose de nouvelles routes aériennes reliant Fès à Paris, Bordeaux, Milan, Rome, Cologne, Bruxelles, Istanbul, Strasbourg, Lyon, Londres et Barcelone, en plus du renforcement des liaisons qui existent déjà avec Toulouse et Montpellier. Par ailleurs, la compagnie lancera, à partir de ce mois de juin, des connexions régionales entre Fès et Marrakech (3 vols hebdomadaires) et Fès et Agadir (2 vols par semaine). Quelque 90.480 sièges seront réservés à ces vols domestiques.

?  La dynamique enclenchée

Pour Driss Faceh, président du CRT, «ces nouvelles dessertes ont créé une véritable dynamique au niveau de la région… elles ramènent une clientèle qui, faute de ligne point à point, préfère d’autres destinations». Applaudie à l’unanimité par les professionnels du tourisme,  la création des dessertes aériennes avec la ville ocre et la capitale du Souss séduit une clientèle qui veut profiter du balnéaire à Agadir, l’ambiance festive de Marrakech, et le musée vivant de Fès. Ces nouvelles liaisons ont également boosté le trafic aérien au niveau de l’aéroport Fès-Saïss.

Signalons enfin que les professionnels réclament une liaison directe «Fès-Dakar» afin d’encourager les pèlerins tijanes. En attendant, le wali de la région, Saïd Zniber, initiera une rencontre sur le tourisme le 8 décembre. Pour sa part, le CRT prépare l’élection d’un nouveau bureau. A ce titre, Aziz Lebbar est en lice pour lui succéder. «A noter que les professionnels devront élire des représentants selon le découpage régional Fès-Meknès», rappelle Adil Terrab, président du CRT de Meknès.

? Le marché chinois explose

«Grâce à la suppression des visas, dictée par SM le Roi, le marché chinois explose», indique Aziz Lebbar, ancien président du CRT et propriétaire de nombre d’établissements touristiques. Pour lui, les professionnels du tourisme doivent s’intéresser davantage au marché asiatique et la route de la soie. Il faut organiser des éductours et inviter décideurs et journalistes à découvrir les atouts touristiques de la médina de Fès et ses monuments récemment restaurés. «Le but étant de prescrire Fès aux touristes chinois et de promouvoir la destination Maroc et ses multiples facettes», explique Lebbar.

? Le projet du Mövenpick réactivé?

La Commission des investissements devrait se réunir cette semaine sous la présidence du wali pour approuver de nouveaux projets. Y figure notamment le projet de l’hôtel Mövenpick, situé dans la zone touristique Oued Fès. Un projet qui nécessitera 120 millions de DH et créera plus de 400 emplois. En effet, lors de son assemblée du 15 septembre, cette commission avait accordé un délai de deux mois à Mohamed El Rhaffouli, l’initiateur du projet, afin d’attester la disponibilité d’au moins 40% de son budget d’investissement. «Bien que cette condition n’ait aucun lien avec le cahier des charges qui réunit ma société (un privé) avec la société Oued Fès (un autre privé), j’ai répondu positivement à la demande des autorités», explique El Rhaffouli. Ce dernier a «débloqué 25 millions de DH de fonds propres, remis une garantie de la banque qui financera son projet, et délivré une attestation de biens immeubles d’une valeur de plus de 80 millions de DH». «Bref, j’ai tout ce qu’il faut pour réaliser ce projet. En plus, j’ai signé un contrat de gestion d’une durée de 20 ans avec la chaîne Mövenpick», confie El Rhaffouli.

Le 06 Décembre 2017

Source Web : Visitefes

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