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«Échanger pour mieux comprendre»Citoyenneté et jeunesse marocaine en débat à Casablanca

«Échanger pour mieux comprendre»Citoyenneté et jeunesse marocaine en débat à Casablanca

Sous la modération de Abdelhak Najib, le débat a réuni Mohamed Alami Berra, Ghitha Triki et Mehdi Azdem. Ph. Seddik

Au cours de cette rencontre, on a discuté de la société marocaine qu'on veut léguer à nos enfants et les règles de vie que nous voulons leur transmettre pour en faire des adultes tolérants, responsables et patriotes tout en cultivant leur leadership et le goût de l’excellence.

Des universitaires, des acteurs associatifs, des spécialistes dans le monde de l’art et la culture, des étudiants… tout simplement des citoyens se sont réunis le 14 décembre à l’espace Art Actua de la Fondation Attijariwafa bank. Ils ont participé à la dernière conférence de l’année du cycle «Échanger pour mieux comprendre» organisée sur le thème «Citoyenneté : quel modèle de transmission à la jeunesse marocaine ?» Sous la modération de Abdelhak Najib, journaliste, écrivain et critique d’art, le débat a réuni Mohamed Alami Berrada, essayiste, co-fondateur de l’association Tizi, Ghitha Triki, responsable pôle Art & Culture  Fondation Attijariwafa bank, et Mehdi Azdem, directeur général de l’association culturelle Racines.

Ce dernier a parlé du rôle de l’art, du numérique et du théâtre de rue pour transmettre les valeurs de citoyenneté aux jeunes à travers toutes les régions du Royaume.

Selon Mohamed Alami Berrada, la citoyenneté regroupe la civilité, le civisme et la solidarité. Pour lui, on doit apprendre aux jeunes le respect des autres, la politesse au quotidien et le respect du bien commun. Mohamed Alami Berrada a aussi insisté sur l’importance du respect de la loi et de la compassion. Dans le même cadre, il a rappelé les modèles de citoyens marocains qui pourraient inspirer la jeunesse nationale comme Ghita Lahlou, Aicha Ech-Chenna ou encore Leila Ghandi, Aymane Boubouh et bien d’autres. «Il y a beaucoup de modèles de citoyens qui peuvent inspirer les jeunes marocains», a-t-il souligné.  Et d’ajouter que la société civile est très vive au Maroc et produit de bons modèles comme Tizi, solidarité féminine… Ces belles initiatives permettent aux jeunes de travailler au sein des associations et de développer le sens de solidarité. Mohamed Alami Berrada a également cité l’exemple de l’École Hassania des travaux publics qui apprend aux jeunes ingénieurs à être au service des autres. Néanmoins, il a déploré la dégradation du rôle de l’école marocaine qui est un véritable transmetteur de valeurs avec la famille et la rue. Cette rencontre qui a réuni des jeunes et moins jeunes était l’occasion de revenir sur le rôle de la société dans l’éducation de la nouvelle génération.

On y a parlé art et travail associatif, mais on y a insisté sur l’importance des valeurs que chaque marocain transmet à son entourage. Ce débat a rappelé la définition de la citoyenneté. On y a surtout tenté de répondre aux questions : «Quelles valeurs nous unissent et font notre identité ?», «Quelle société marocaine voulons-nous léguer à nos enfants ?» et «Quelles règles de vie voulons-nous leur transmettre pour en faire des adultes tolérants, responsables et patriotes tout en cultivant leur leadership et le goût de l’excellence

Le 17 Décembre 2017

Source Web : Le Matin

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