TSGJB BANNER

LES MOUVEMENTS DE COLÈRE SE MULTIPLIENT A TRAVERS LE PAYS

LES MOUVEMENTS DE COLÈRE SE MULTIPLIENT A TRAVERS LE PAYS

Les manifestations et les marches de protestation ne se comptent plus dans les grandes villes et jusque dans les provinces les plus éloignées comme celle de Tinghir, pour parler de la plus récente boursouflure.

Une partie de la population de cette région mène un sit-in depuis plus de 50 jours en raison d’une expropriation mal négociée avec les bénéficiaires pour la construction d’un barrage qui a donné lieu à une tension que les autorités ont bien du mal à endiguer. A Outat El Haj non loin de Fez, la population sort régulièrement dans la rue pour protester contre l’état déplorable du seul hôpital de la ville qui n’a pas pu sauver de la mort un charretier, victime d’un accident sur une chaussée impraticable. Pour rester à Fez, les habitants ne rient pas leur colère face à a chèreté du coût de la vie mais contre les lenteurs de la justice dans l’affaire du viol de deux fillettes par un touriste français. S les cas du Rif pour les retards dans les chantiers de développement , de Jerada pour la fermeture des mines et ses conséquences socio-économiques  et de Zagora pour les pénuries d’eau alors que les provinces sahariennes réclament des emplois et des avantages pour leurs habitants, l’on peut dire qu’il n’est pas un jour sans qu’un mouvement d’exaspération ne vienne s’ajouter à cette cartographie de la contestation sociale. Le gouvernement a bien du pain sur la planche.

Le 12 Janvier 2018

Source Web : Actu-Maroc

Les tags en relation

 

Les articles en relation

Après Al Hoceima, Jerada?

Après Al Hoceima, Jerada?

La question ressemble peut-être à une provocation, mais il est inutile de faire semblant. Cette question, tous les Marocains se la posent. Ils retiennent leur...