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Flotte

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sur la libéralisation aérienne, le Maroc a dû suivre la loi du plus fort, en l’occurrence l’Union européenne. Mais il y a gagné le décollage de ses plans touristiques: 50 milliards de recettes pour 1 milliard de recapitalisation de la RAM, plus des centaines de milliers d’emplois; le jeu en vaut la chandelle. Le reste n’est qu’ajustement. Il n’en va pas de même pour le transport maritime. Le séminaire de l’Association marocaine de droit maritime et aérien a montré que le Maroc est complètement passé à côté des enjeux. Les a-t-il devinés? Pas sûr! Non seulement la flotte s’est évaporée, non seulement les références juridiques ont plus de cent ans d’âge, non seulement aucune entité publique ou associative n’a pris en charge les intérêts maritimes… mais le Maroc ne veuille même pas installer des textes qui lui permettraient de se défendre et de protéger ses intérêts contre les accidents, la pollution ou la concurrence déloyale. Et ne parlons pas des économies en devises, de la création d’emplois, de l’acquisition de savoir-faire… Pour une nation ayant plus de 3.000 km de côtes, 10% de chômeurs et des déficits commerciaux dramatiques, ce niveau de négligence est un vrai tour de force. Depuis quarante ans, aucun gouvernement ne s’en est inquiété. Quant à l’actuel, il est trop occupé par la liste des agréments de taxis. SOURCE WEB Par Nadia Salah L’Economiste