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Au Maroc Xylella fastidiosa inquiète les professionnels

Au Maroc Xylella fastidiosa inquiète les professionnels

Après l’Italie, la Corse (France) et les Iles Baléares (Espagne), Xylella fastidiosa se trouve désormais aux portes du Maroc. L’inquiétude des professionnels de l’agriculture au Maroc est désormais grandissante alors que Xylella fastidiosa fait des ravages dans le pourtour méditerranéen.

Xylella fastidiosa continue son petit bonhomme de chemin, et le moins que l’on puisse reconnaître c’est que nos services sanitaires au Maroc, font le nécessaire pour être prêts à affronter cette ravageuse tueuse arboricole.

En Italie, la bactérie Xylella Fastidiosa avait détruit les arbres des Pouilles de 2013 à fin 2015. Deux années ou quelque 30 000 hectares d’oliveraies avaient été détruits dans le sud de l’Italie par la bactérie Xylella Fastidiosa en l’espace de deux ans. En 2015, c’était au tour de la Corse (France)  de voir la bactérie connue aussi sous le nom de « La bactérie tueuse d’oliviers », s’abattre sur ses oliviers.

Et alors qu’hormis l’arrachage des plantes voisines et le contrôle des populations d’insectes vecteurs de la maladie, il n’existe aucun réel moyen de lutte efficace, le doute s’installe au Maroc, et déjà l’anticipation prévaut. L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO) a par exemple mis en place un programme d’assistance à la prévention pour plusieurs pays de la région, dont le Maroc.

Mais l’action la plus concrète est à mettre au crédit de l’ONSSA, puisque l’organe travaille dans un premier temps en amont depuis plusieurs mois à bien former les agriculteurs à identifier rapidement les symptômes de Xylella fastidiosa. Ce travail de vulgarisation et de sensibilisation sera d’ailleurs l’objet d’une journée à l’IAV Hassan II ce lundi 20 février. Mais l’ONSSA veille également, dans un second temps à bien protéger le territoire national en empêchant l’importation d’arbres de zones infestées par la bactérie.

Espérons qu’avec cette double action à saluer, le Maroc soit épargné d’une épidémie qui serait dramatique à n’en pas douter.

Publier le 09/02/2017

Source web par : agrimaroc

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