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La ruée vers le grand sud: le Maroc en 4 mines d’or

La ruée vers le grand sud: le Maroc en 4 mines d’or

Le Maroc regorge de ressources naturelles, de précieux minerais, et dans certaines régions du sud, de gisements d’or. La ruée vers l’or, ce n’est pas qu’une histoire mythique américaine. Au Maroc aussi, on chasse le précieux métal doré.

1. La mine d’Akka

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A 280 km au sud-ouest d’Agadir, se trouve la mine d’Akka, exploitée par Akka Gold Mining (Managem) qui y a lancé depuis 2007 l’exploitation et le traitement de l’or et du cuivre. Managem assure également un rôle social dans la région en veillant à développer les actions de promotion de la scolarisation, de protection de l’environnement et œuvre pour le désenclavement de la région et l’accès aux soins.

2. La mine de Tiouit

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Cette mine d’or, fermée depuis 1964, a été réactivée suite au déversement de résidus miniers dans la nappe phréatique dans la région de Tiouit, en 2015.

Située à quelques 45 kilomètres de la ville de Ouarzazate, près de Tinghir, cette mine a été exploitée de 1932 à 1961 par l’ONA, alors dirigé par Jean Epinât. De 1961 à 1962, le relais de la gestion du site va passer à la Compagnie minière d’Agadir qui en assurait la gestion avant que celle-ci ne soit tout bonnement oubliée pendant 48 ans. Elle est ensuite réactivée en 2012 par Co.Company SA qui y produit des lingots d’or à haute teneur, des lingots d’argent ainsi que des lingots d’argent aurifère. Si la minéralisation aurifère dans le projet a été découverte en 1946, les opérations d’exploitation ont démarré quant à elles en 1950.

3. La mine de Tichla

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La province de Oued Eddahab ou Rio de Oro pour les hispanophones porte bien son nom. C’est précisément dans la région de Tichla, dans la province d’Aousserd, qu’en 2017 ont été découverts des gisements d’or par les populations locales. Contactée par le360, à cette occasion, une source précisait alors, que lorsque la nouvelle s'est répandue, de nombreux Marocains se sont empressés d’acquérir une machine de prospection qui valait entre 20.000 et 30.000 dirhams, à cette époque, pour partir à la conquête de l'or. Ceux qui réussissaient à en trouver le vendaient ensuite à Dakhla, à des prix compris entre 350 et 400 dirhams le gramme. Cette même source indiquait aussi au 360 que les chasseurs d’or «attendent généralement l'automne ou l'hiver, parce qu'il fait plus frais. L'or monte à la surface et devient ainsi plus facile à extraire, contrairement à l'été, où le métal se dissimule dans les profondeurs du sol.» Mauvaise nouvelle pour les nouveaux venus, l’extraction d’or à Tichla a, depuis, été interdite par les autorités.

4. La mine de Boumadine

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Située dans la province d’Errachidia, la mine de Boumadine et son exploitation sont entre les mains de la filiale marocaine du groupe canadien Maya Gold & Silver. Ce gisement qui s’étend sur près de 32 km2 est, selon des études réalisées sur des prélèvements, riche en or (entre 1,85g et 2,71g par tonne), en argent (entre 133 g et 180 g par tonne) et en soufre (entre 16% et 25,6%).

Le 22 Mai 2018

Source Web : Le 360

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