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Le Roi Mohammed VI lance la 3e phase de l'INDH, dotée de 18 milliards de DH

Le Roi Mohammed VI lance la 3e phase de l'INDH, dotée de 18 milliards de DH

18 milliards de DH seront consacrés à la phase 3 de l'INDH, dont la majorité ciblant l'enfance et la jeunesse. Cette phase 3 lancée ce mercredi 19 septembre, va mobiliser les acteurs locaux, provinciaux et régionaux, la société civile et connaîtra une évolution dans l'approche et la méthodologie. Une rénovation des mécanismes pour aller au plus près des populations et mieux appréhender leurs besoins.

Le Roi Mohammed VI a présidé ce mercredi 19 septembre au palais royal de Rabat, une cérémonie consacrée à l'INDH, avec notamment le bilan des deux premières phases et une présentation de la phase 3 qui s'étendra de 2019 à 2023. Une convention a été signée entre le ministère de l'Intérieur et celui de l'Education nationale.

Le coût global des projets de la phase 3 sera de 18 milliards de DH: 4 MMDH pour l'infrastructure, 4 MMDH pour les personnes en situation de précarité, 4 MMDH pour l'amélioration des revenus et l'intégration économique des jeunes, et 6 MMDH pour le soutien au développement humain des générations futures.

60% seront financés par le budget de l'Etat, 30% par le ministère de l'Intérieur à travers la Direction générale des collectivités locales et 10% par la coopération internationale.

Le nouveau concept de la 3e étape vise la "consolidation des valeurs de justice sociale et de dignité.

4 programmes ont été annoncés par Abdelouafi Laftit au cours de cette cérémonie:

1. Rattrapage des besoins au niveau des infrastructures, les services fondamentaux dans les zones territoriales les moins équipées: santé, électrification rurale, eau potable, enseignement, routes rurales...

2. Accompagnement des personnes en situation précaire:

-soutien aux personnes à besoins spécifiques, aux malades, aux personnes âgées, aux couches déshéritées;

-soutien à la réintégration socio-économique au profit des mendiants, des sans-abris, des personnes sans ressources, des femmes en situation précaire, des anciens détenus et des toxicomanes.

-protection des enfants abandonnés, des enfants sans abris et des jeunes sans domicile.

3. Amélioration du revenu et insertion économique des jeunes: fournir des revenus et créer des opportunités de travail pour les jeunes.

4. Soutien au développement humain des générations futures: renforcement du système de santé mère-enfant; améliorer la qualité de la nutrition infantile, diminuer le taux de l'échec scolaire grâce à la généralisation de l'enseignement préscolaire; lutte contre l'abandon scolaire...

Le ministre de l'Intérieur a précisé que la phase 3 se caractérise par 6 axes dont:

-la réorientation des programmes en s'appuyant sur l'investissement dans l'aspect immatériel du développement humain.

-l'efficacité des partenaires, encadrés dans des réseaux d'associations pionnières.

-garantir la continuité des investissements.

-assurer la durabilité des projets.

-efficacité du système de gestion.                              

Les deux précédentes phases de l'INDH, de 2005 à 2018, avaient mobilisé une enveloppe globale de 43 milliards de DH dont 28 MMDH financés par l'INDH.

Selon Abdelouafi Laftit, ces projets ont permis de réduire le déficit socio-économique dans le cadre des programmes suivants:

-lutte contre la pauvreté en milieu rural. La première phase 2005-2011 comprenait 43 collectivités territoriales. Ce nombre est passé à 702 collectivités territoriales dans la seconde phase.

-lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain. 264 quartiers dans la première phase puis 532 dans la deuxième phase.

-lutte contre la précarité: venir en aide aux personnes à besoins spécifiques, aux malades, aux personnes âgées, soutien de la réinsertion socio-économique en plus de la protection de l'enfance et des jeunes.

-les programmes de réhabilitation territoriale des zones isolées et difficiles d'accès, lancés par le Roi en 2011 et qui ont ciblé 3.300 douars et 22 provinces.

De 2005 à 2017, l'INDH a permis de réaliser 43.000 projets et activités ayant un impact sur la santé, la scolarisation, l'insertion sociale des jeunes, l'intégration économique et l'accompagnement de personnes en situation précaire.

La cérémonie a été marquée par la signature d'une convention cadre relative à l’appui, à la scolarisation et à la lutte contre la déperdition scolaire, chez les enfants issus des familles pauvres en milieu rural.

Cette convention, signée par Abdelouafi Laftit et Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, vise notamment à appuyer l’enseignement préscolaire, à renforcer les services d’internat, de restauration et de transport scolaire et à promouvoir les activités parascolaires.

Le 19 septembre 2018                               

Source web par: medias24

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