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Aziz Akhannouch à l’écoute des représentants de la région d’Agadir

Aziz Akhannouch à l’écoute des représentants de la région d’Agadir

Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, a tenu, jeudi à Rabat, une rencontre avec plusieurs acteurs de la région de Souss-Massa, consacrée à l’examen des problématiques liées aux forêts d’arganier, au sanglier et au surpâturage.

Ont pris part à cette réunion, tenue en présence du Secrétaire d’Etat chargé du développement rural et des eaux et forêts, Hamou Ouheli, notamment des représentants de la société civile, des parlementaires de la région, le président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’argane (FIMA) et des responsables des services centraux et régionaux du département de l’agriculture, indique vendredi un communiqué du ministère.

Cette rencontre, tenue à la demande de représentants de la société civile de la région de Souss-Massa, a été également dédiée à l’examen des moyens de mettre en oeuvre la loi 13-113 relative à la transhumance pastorale.

Après avoir écouté les différentes interventions des participants, Akhannouch a souligné que les forêts d’arganier, qui bénéficient de programmes d’aménagement et de boisement, restent à la disposition des ayants droit pour leur promotion et leur utilisation.

Pour ce qui est de l’espace agricole, le ministre a affirmé que l’arganier planté jouit, au même titre que tous les arbres fruitiers, d’un intérêt particulier dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV).

Évoquant les dangers du sanglier, Akhannouch a appelé les services des eaux et forêts à examiner la loi en vigueur sur le contrôle du sanglier et à relever les amendements nécessaires pour la mise en oeuvre de procédures efficaces afin de protéger les habitants et leurs biens, selon la même source.

A cette occasion, les intervenants ont salué la conférence organisée en 2012 à Tiznit, ainsi que les expériences scientifiques réalisées par le ministère en collaboration avec des universités et centres nationaux et internationaux dans le domaine de limitation du nombre des sangliers, appelant à les mettre en application.

D’autre part, le ministre a fait observer que la loi 13-113 est venue combler le vide en matière d’organisation de la transhumance pastorale et répondre aux problèmes relevés par les différents intervenants, notant qu’il s’agit d’un acquis en matière d’organisation des pâtures et de protection des ayants droit, auquel on doit donner du temps pour son application avant d’être évalué.

La mise en oeuvre de cette loi a franchi toutes les étapes, dont l’ultime fut la circulaire conjointe des ministres de l’Intérieur et de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, laquelle invite les walis et les services extérieurs à veiller à l’application des procédures contenues dans cette loi.

Les commissions régionales présidées par les walis sont investies, aux termes de cette loi, de la responsabilité d’appliquer vigoureusement le texte sur le terrain, indique le communiqué.

La loi 13-113, est-il rappelé, porte sur l’organisation de la transhumance pastorale et garantit la protection des ayants droit sur les terres pastorales, comme elle définit les champs d’intervention des services compétents afin d’assurer la sécurité des populations et de leurs biens.

A l’issue de cette rencontre, il a été décidé de tenir des réunions régulières dans le cadre de commissions pour le suivi de l’état d’avancement de ces dossiers, conclut le communiqué.

Le 30 novembre 2018

Source web Par Agadirmichelterrier

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