Afrique : La croissance serait de 4% en 2019 et 4,1 % en 2020
Infomediaire Afrique– La croissance économique africaine devrait se situer à 4 % en 2019 et à 4,1 % en 2020, indique la Banque africaine de développement (BAD). « La situation du continent est bonne. Les performances économiques générales de l’Afrique continuent de s’améliorer, le taux de croissance du produit intérieur brut étant estimé à 3,5 % en 2018, soit un taux comparable à celui de 2017 et en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport aux 2,1 % enregistrés en 2016 », indique un rapport de la Banque sur « les perspectives économiques en Afrique – 2019 », présenté jeudi à Abidjan. « La croissance économique africaine devrait s’accélérer dans les années à venir pour atteindre 4 % en 2019, et 4,1 % en 2020. Si elle est plus élevée que celle des autres pays émergents et en développement, il n’en demeure pas moins qu’elle reste insuffisante pour faire face aux défis structurels que constituent les déficits courants et budgétaires persistants et la vulnérabilité de la dette », analyse la Banque panafricaine.
Le défi est donc double : améliorer la trajectoire actuelle de la croissance et la rendre plus créatrice d’emplois, ajoute-t-on, notant que les Perspectives économiques en Afrique 2019 soulignent que la stabilisation macroéconomique et les résultats en matière d’emploi sont meilleurs lorsque l’industrie tire la croissance, ce qui suggère que l’industrialisation est un vecteur puissant de création rapide d’emplois. Or, les économies africaines se sont désindustrialisées, selon le rapport qui indique que des changements structurels sont certes en cours mais au travers de la montée en puissance du secteur des services, qui se caractérise par l’informalité, sa faible productivité, et son incapacité à créer des emplois décents. Pour éviter le piège de l’informalité et le chômage chronique, l’Afrique doit s’industrialiser et créer de la valeur ajoutée pour ses abondantes ressources agricoles et minérales, et ses autres ressources naturelles, insiste la BAD. La décision sans doute la plus importante prise par les dirigeants politiques africains l’année dernière aura été leur volonté collective de faire avancer l’intégration économique de l’Afrique.
Une Afrique sans frontières n’est pas seulement un idéal politique. Elle pourrait également constituer le fondement d’un marché continental concurrentiel pour accélérer la croissance et rendre le continent plus compétitif dans le commerce mondial et les chaînes de valeur. Elle permettrait le développement d’industries transfrontalières, offrant ainsi des économies d’échelle aux investisseurs opérant alors dans de larges marchés intégrés. Elle stimulerait la compétition entre les entreprises, augmenterait leur productivité, et faciliterait la croissance des petites entreprises, ainsi que l’émergence de grands conglomérats africains. Elle contribuerait également à éliminer les situations de monopole tout en renforçant les retombées transfrontalières entre les pays côtiers et les pays enclavés. Bien plus encore, l’intégration régionale peut améliorer la sécurité régionale, car l’expansion du commerce international s’accompagne souvent d’une baisse des conflits.
Les « Perspectives économiques en Afrique 2019 » examinent les récentes évolutions macroéconomiques et les perspectives sur le continent, en mettant l’accent sur les implications des déséquilibres extérieurs sur la croissance et les défis financiers et monétaires de l’intégration. Le rapport se penche également sur la création d’emplois à travers l’analyse du dynamisme des entreprises en Afrique, de même qu’il explore les enjeux économiques de l’intégration régionale en Afrique et les politiques susceptibles d’apporter la prospérité économique sur le continent.
Le 18.01.2019
Source web par: infomediaire
Plaquette de l'AMDGJB-Geoparc Jbel Bani
Les tags en relation
Les articles en relation
Les pétards d’Achoura : Ça finit toujours mal !
Malgré tous les appels à la vigilance et les efforts entrepris pour lutter contre l'usage des pétards et des explosifs mettant en péril la vie des citoy...
AMO-étudiants : Seulement 32.621 immatriculations en 2017-2018
L’AMO peine toujours à séduire les étudiants. Selon les derniers chiffres publiés par la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (CNOPS) ...
La CGEM tiendra un conseil d’administration : Les plans d’action des commissions validés lundi
Nomination des vice-présidents des commissions et validation de leurs plans d’action sont les deux principaux points qui seront abordés lors du prochain con...
L’Afrique et le Maghreb ont leur TGV !
SM le Roi Mohammed VI et le président de la République française ont procédé jeudi à l’inauguration du Train à Grande Vitesse Avec des investissemen...
Le pont de Sidi Maârouf sera prêt à la circulation dans quelques semaines
Les échafaudages qui entouraient le pylône du pont à haubans de Sidi Maârouf ont été enlevés le jeudi 27 septembre 2018, livrant au regard curieux des Ca...
Pourquoi l’Egypte sera la destination de l’année 2019
La reprise du tourisme en Egypte est une réalité. En 2017, le pays a reçu 8,2 millions de touristes (+54,7%), dont 140.000 Français (+146%). Revenue dans le...
Légère amélioration de la croissance économique nationale La croissance annuelle devrait rester
Au troisième trimestre de l’année 2018, la croissance économique nationale a connu une légère amélioration et un raffermissement de la demande mondiale ...
Les FAR déploient deux hôpitaux de campagne à Azilal et à Midelt
Sur Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef suprême et Chef d’Etat-Major général des Forces armées Royales, le service de santé des F...
Hausse du prix du gasoil: grève nationale des professionnels du transport
L’Organisation démocratique des professionnels du transport routier (ODPT) observe une grève nationale d’avertissement de 24 heures, ce lundi 29 octobre, ...
La programmation du Festival international du film de Marrakech
Le Festival international du film de Marrakech démarre le 30 novembre. 80 films provenant de 29 pays seront projetés du 30 novembre au 8 décembre. Quelque...
Efficacité énergétique : On est loin du compte Etat et hommes d’affaires interpellés
«Le Maroc accuse un retard important en matière d’efficacité énergétique. En fait, ce chantier avance lentement à l’inverse des projets d’énergie...