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Le secteur du tourisme progresse, les EDV se structurent pour avoir leur part du gâteau

Le secteur du tourisme progresse, les EDV se structurent pour avoir leur part du gâteau

Tout va bien pour les Entreprises du Voyage. Lors de son assemblée générale, qui s’est tenue à Paris mardi 16 avril, le syndicat s’est réjoui de pouvoir s’appuyer fin 2018 sur 1628 membres actifs (3638 points de vente) contre 1419 en 2017 (3537 points de vente). Ce poids, conjugué à la bonne entente avec les autres organisations du secteur, a permis aux EDV de gagner des combats et d’en mener d’autres avec bon espoir de remporter des victoires.

Jean-Pierre Mas, président des EDV, s’est félicité que les organisations représentatives du tourisme aient pu agir en 2018 en « troupe organisée ». Solidaires, quand il a fallu faire plier le gouvernement qui avait comme projet de taxer les aides versées par les comités d’entreprises aux salariés. « Nous avons tenu un message unique et responsable, il faut toutefois rester vigilant ».

Solidaires, aussi, quand il a fallu faire comprendre au ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, que la responsabilité de plein droit était une sur-transposition du droit européen qui pénalisait les entreprises françaises . « Nous avons échoué mais jamais on a jamais autant parlé de la problématique des agences et des tour-opérateurs dans les deux assemblées ». Jean-Pierre Mas trouve malheureux que Bruno Lemaire ait pris comme argument qu’on déresponsabiliserait l’agence qui n’aurait pas respecté sa part du contrat de vendre « une chambre vue sur mer »  alors, qu’en l’espèce, on débat de la responsabilité du professionnel du tourisme qui aurait comme client un pianiste qui se serait coincé les doigts lors d’un voyage.

Solidaires mais responsables. « Je suis atterré par la lourdeur de Iata qui ne veut pas rendre responsables les compagnies aériennes en cas de défaillance alors qu’elle est si tatillonne avec les agences. Je ne suis pas sûr qu’une caisse de garantie, qu’on finira par lui imposer, soit la bonne solution, les compagnies vertueuses paieraient pour les mauvaises. A Iata de mettre en place des garanties pour couvrir les éventuelles défaillances ».

Responsables, aussi, vis-à-vis des nouveaux acteurs du tourisme que sont les bloggers, influenceurs ou coach voyage, « il fait les accueillir dans notre communauté et les enjoindre à accepter les règles de l’exercice du métier ». Et, comme a pu le dire Valérie Boned, rendre ainsi « nos métiers attractifs ».

Jean-Pierre Mas a aussi insisté sur la communication. Il faut en faire sur les réseaux sociaux pour attirer les milleniums et, différemment, pour faire revenir les déserteurs, « les 55-80 ans qui organisent leur voyage sans intermédiaire ».

Enfin, le président des EDV s’est dit préoccupé par les mouvements écologistes qui attaquent l’avion. Il s’est dit favorable à la création d’une « Contribution planète » et non à la taxation du kérosène.

Le 17/04/2019

Source web Par  Quotidien Du Tourisme

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