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Zones à risque : ces applications qui veillent à la sécurité des voyageurs

Zones à risque : ces applications qui veillent à la sécurité des voyageurs

Des solutions à portée de main existent pour compléter les recommandations officielles publiées par le ministère des Affaires étrangères lorsque l’on prépare un voyage dans une région dite « à risque ».

Les dernières quarante-huit heures après la libération des otages au Bénin ont été émaillées d’interrogations concernant la sécurité des voyageurs. Après que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian ait appelé à un durcissement des réglementations du classement des zones considérées comme « à risque », les Entreprises du Voyage ont incité le Quai d’Orsay à « ne pas céder à l’emballement médiatique » et à ne pas « étendre les zones rouges et oranges déconseillées « formellement » ou « sauf raison impérative« .

En effet, le site « Conseils aux voyageurs » tente de s’adapter aux fluctuations des zones instables pour les répertorier mais ne peut couvrir ces terrains au risque près. Parce que l’appréciation du risque est subtile, les voyageurs sont invités à prendre conseil auprès d’un professionnel immatriculé Atout France, et de ne pas suivre des avis informels publiés sur des sites tels que TripAdvisor par exemple. Aussi, une fois sur place, les  expatriés ont à disposition un large panel d’applications d’assistance en cas de problème.

Des compagnons de voyage numériques                                     

Depuis quelques années, ces compagnons de voyages numériques se sont multipliés avec la mode des touristes aventuriers, friands d’expériences authentiques hors des sentiers battus. Le premier d’entre eux dédié aux ressortissants français est bien évidemment la version mobile de « Conseils aux voyageurs ». Gratuite, l’application livre des fiches pratiques complètes sur les pays du monde entier avec des informations sur la sécurité, les transports, la santé. Un lien vers le site Ariane est aussi donné pour être contacté en cas de crise.

En revanche, peu de solutions mobiles ont été développées en France, la majorité étant en anglais. A l’échelle internationale, deux applications se distinguent : International SOS Assistant App qui avertit le voyageur sur les dernières alertes sanitaires et sécuritaires en temps réel et Geosure qui analyse les données venues du monde entier et de divers organismes comme l’ONU, Interpol.  Récemment, l’application s’est dotée d’une nouvelle catégorie pour la communauté LGBTQ. TravelSafe suit le même schéma, tout en intégrant des informations sur les catastrophes naturelles et sur les coutumes locales. Il a également l’avantage de pouvoir être utilisé sans connexion.

Pouvoir se géolocaliser en cas d’incident

Travel Oracle informe le touriste sur les dernières nouvelles au niveau mondial et intègre les courriers électroniques de personnes à contacter en urgence. Dans le même registre, SOS QR permet d’appeler à l’aide en cas d’urgence, en France ou à l’étranger via un bouton SOS qui livre au proche et à une équipe d’assistance sur place une position GPS et des informations sur le profil médical de la personne (allergies, médecin traitant, besoins spéciaux…) pour intervenir en vitesse.

Disaster Alert est plus orientée sur la thématique météorologique et peut aviser ses utilisateurs de 18 types de dangers actifs, cyclones, ouragans, tremblements de terre, tsunamis, à travers le monde. Trip Whistle, disponible que sur iOS permet de trouver en quelques clics toutes les versions étrangères des numéros d’urgence.

Enfin, pour ceux qui fuient les risques et qui souhaitent anticiper, Safety Map Worldwide toujours sur iOS propose une carte du monde, un peu à la manière de Conseils aux Voyageurs, mais en faisant le chemin inverse. L’application recommande les itinéraires les plus sûrs et emmènent le touriste loin des zones à forte criminalité.

Publié Le 13 mai 2019

Source web Par : quotidien du tourisme

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