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Afrique, la concurrence de haut vol

Afrique, la concurrence de haut vol

Encouragées par un marché prometteur, les compagnies africaines déploient leurs ailes et partent à la conquête de l’espace aérien du continent, au risque parfois d’y laisser des plumes.

Depuis la disparition, en 2002, d’Air Afrique, première compagnie panafricaine, le trafic aérien passagers est assuré à 80% par les compagnies européennes et celles du Golfe. «Le ciel africain est détenu à 82% par des compagnies étrangères. Autant dire que Ethiopian Airlines et Royal Air Maroc (RAM) ne captent qu’à peine 18% du trafic», tonne Sinaly Silue, directeur général de l’ANAC, régulateur de l’aviation en Côte d’Ivoire. Certes, l’Afrique représente à peine 5% du trafic aérien mondial alors qu’elle contient 17% de la population du globe. Mais le trafic aérien prend enfin son envol. Selon les données du Conseil international des aéroports (ACI), le ciel africain serait de plus en plus fréquenté. Il s’agit de la région qui a connu la plus forte croissance (7%) en 2019, suivie par l’Amérique latine et les Caraïbes, avec une augmentation du nombre de passagers de 4,2% sur la même période. En phase de décollage, le trafic intracontinental croît en moyenne de près de 5,5% par an. Et ce trend devrait se poursuivre jusqu’en 2034.

Le 09 Mars  2020                

Source web Par Economie-Entreprises

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