MIRIEM BENSALAH ON EST DANS UN MAROC QUI BOUGE LE PAYS ATTIRE DE PLUS EN PLUS DE PARTENAIRES LE

LE PAYS ATTIRE DE PLUS EN PLUS DE PARTENAIRES

LE GRAND DÉFI: L’INDUSTRIALISATION

LE DÉBAT DU MEDEF PRÔNE L’OUVERTURE SUR LE MONDE ÉMERGENT

Miriem Bensalah, présidente de la CGEM, et Pierre Gattaz, président du Medef, pour une plus grande ouverture sur le monde émergent

«Avec une consommation interne qui représente 67% du PIB et malgré un ralentissement de la croissance (2,7% en 2012 contre 4,7% en 2013), le Maroc résiste, les exportations se maintiennent et le tourisme se développe». C’est ainsi que la présidente de la CGEM et des eaux minérales d’Oulmès, Miriem Bensalah Chaqroun, a débuté son discours lors du débat de clôture de l’université d’été du Medef vendredi dernier.

Tenu sous le thème «un monde qui bouge», Bensalah a mis l’accent sur l’importance de la mondialisation et des rapports bilatéraux franco-marocains mais surtout la volonté de renforcer les partenariats entre les deux pays. Avec déjà plus de 7.500 filiales installées au Maroc, la France représente un partenaire de choix. Dans un monde qui cherche de nouvelles voies pour une nouvelle jeunesse, «ménager le capital humain est essentiel pour mieux vivre ensemble», explique Bensalah.  Et c’est pour cette raison que la présidente de la CGEM met l’accent sur la lutte contre la pauvreté et l’importance de la volonté de changer le monde. «Un des principaux défis du Maroc est l’industrialisation». En effet, l’industrie n’a pas cessé de chuter depuis quelques années (14% du PIB aujourd’hui contre 17% il y a deux décennies). D’après Bensalah, le socle industriel est un gage de sécurité.

Afin de mettre fin à la crise, «le Maroc a déployé un ensemble de programmes ambitieux qui commencent à porter leurs  fruits, puisque le pays attire de nouveaux partenaires». Avec une place de choix à la porte de la Méditerranée, le Maroc représente le deuxième destinataire des investissements directs étrangers (IDE) après l’Afrique du Sud.

Ainsi, pour finir sur une note positive, les organisateurs de l’université d’été du Medef tenu sous le signe «Crise: du danger à l’opportunité» ont choisi le thème «Un monde qui bouge» pour mettre l’accent sur l’importance de la mondialisation et de la nécessité de l’ouverture sur les autres pays essentiellement les pays émergents. Le débat de clôture a connu également la participation d’intervenants de choix notamment Christophe de Margerie, PDG de Total, Tony Meloto, entrepreneur social, fondateur de l’association Gawad Kalinga, Igor Yurgens, vice-président de RSPP (The Russian Union of Industrialists and Entrepreneurs) et président de l’association russe des assureurs, etc.

SOURCE WEB Par Mariem TABIH L’Economiste

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