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Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud, priorité

Le modèle de développement régional pour les provinces du Sud, priorité

Conseil économique, social et environnemental

• Nizar Baraka a pris officiellement ses fonctions en tant que nouveau président du CESE. Plusieurs dossiers l’attendent et à leur tête le modèle de développement régional pour les provinces du Sud. Il s’agit d’élaborer les grandes lignes de ce projet ambitieux, à la lumière du diagnostic établi par le Conseil lui-même dans son rapport d’étape.

• Les membres du Conseil s’attèlent déjà à la tâche et leurs travaux devront se poursuivre jusqu’au 16 septembre courant. Des déplacements sont prévus à Laâyoune, Dakhla et Guelmim. Ce dossier doit en principe être bouclé vers la fin de ce mois pour que le projet soit fin prêt en octobre prochain.

 

De gauche à droite, Mohamed Fikrat, membre du CESE et coordonnateur des travaux du rapport annuel 2012, Nizar Baraka, le nouveau président du CESE, et Driss Guerraoui, SG du CESE.

Le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental est conscient de l’ampleur des tâches qui l’attendent. D'autant plus que cette institution a fait preuve d’un dynamisme exemplaire au cours de ces deux ans et demi d'activité. Nizar Baraka, l’ex-argentier du Royaume, aura fort à faire pour que le CESE soit toujours «un véritable partenaire dans la mise en œuvre de la feuille de route du développement humain». Il entend ainsi capitaliser sur les acquis en poursuivant le travail réalisé par son prédécesseur, notamment en ce qui concerne les demandes d’avis. «Le CESE jouera pleinement son rôle consultatif auprès du gouvernement et du Parlement», a-t-il souligné.

Sur ce registre, il convient de rappeler que la trentième assemblée générale du Conseil, tenue vendredi dernier, avait adopté à l’unanimité l’avis relatif au projet de loi 18.12 portant sur la réparation des accidents du travail et cela à la suite d’une saisine de la Chambre des représentants. Outre l’institution législative, le CESE a été saisi par le Chef de gouvernement, pour un avis sur le rapport portant sur la généralisation et l’égalité dans l’accès aux services de santé de base. Également au menu du CESE au titre de 2013, les différentes auto-saisines et études dont les thématiques sont d’une grande importance : la cohérence des politiques publiques, l’impact des accords de libre-échange sur l’économie nationale ainsi que la gestion des ressources en eau dans les espaces productifs.

Mais le dossier qui accapare l’attention des membres du CESE est celui du modèle de développement régional pour les provinces du Sud. Il s’agit ainsi d’élaborer les grandes lignes de ce projet ambitieux, à la lumière du diagnostic établi par le Conseil lui-même, dans son rapport d’étape et qui a permis d’identifier le modèle existant et les moyens susceptibles de surmonter les insuffisantes. Les membres du Conseil s’attèlent à la tâche depuis hier et les travaux devront se poursuivre jusqu’au 16 septembre courant. Des rencontres sont également à l’ordre du jour.

À partir du 10 de ce mois, les membres du CESE en charge de ce dossier feront ainsi le déplacement à Laâyoune, Dakhla et Guelmim. Ce dossier doit en principe être bouclé vers la fin de ce mois pour que le projet soit présenté à Sa Majesté le Roi en octobre prochain.

Sur un autre chapitre, Nizar Baraka a tenu à partager sa vision quant à sa future mission à la tête du CESE.

Ainsi, il compte, dit-il, optimiser la valeur ajoutée qu’apporte le Conseil en termes d’expertise et de recherche de solutions et d’alternatives applicables sur le terrain aux grandes problématiques socioéconomiques. 

Le nouveau président du Conseil entend également mettre en place un mécanisme de suivi, basé sur des indicateurs objectifs afin d’évaluer le sort des avis et des études du Conseil et leur impact en matière de législation, des stratégies et des programmes publics.

De même, M. Baraka veut établir un plan communication-marketing. L’idée est de faire connaitre le CESE auprès des autres institutions similaires et de promouvoir les échanges, notamment avec les CESE des pays africains. 

Compétitivité durable

Mohamed Fikrat, membre du CESE et coordonnateur des travaux du rapport annuel 2012, s’est chargé, lors de la conférence de presse, de présenter les grandes lignes du rapport annuel. Ce dernier a ainsi mis en exergue les points forts ayant marqué la situation économique, sociale et environnementale. 

Dans cet ordre d’idées, l’accent a été mis sur le nouveau concept établi par le CESE, en l’occurrence «la compétitivité durable». Celle-ci a fait, à elle seule, l’objet de la deuxième partie du rapport. Sur ce registre, Mohamed Fikrat a tenu à expliquer la vision du CESE qui a décidé de joindre compétitivité et durabilité. 

«L’objectif était de donner une définition sociétale au terme de la compétitivité», a-t-il indiqué. Car il existe, bel et bien, un lien entre la compétitivité globale, la cohésion sociale et l’environnement. En effet, pour l’institution, «la compétitivité, pour être durable, doit être équitable, participative et inclusive». En tout cas, le constat qui s’est dégagé du rapport est accablant dans la mesure où il s’est focalisé sur les points de vulnérabilité au niveau économique, social et environnemental.

Publié le : 2 Septembre 2013 –

SOURCE WEB Par Soumaya Bencherki, LE MATIN

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