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TOURISME COMMENT S’AFFRANCHIR DU DIKTAT DES TO

TOURISME   COMMENT S’AFFRANCHIR DU DIKTAT DES TO

 

POUR LE PRÉSIDENT DE LA FIJET: «IL FAUT CONJUGUER NOS FORCES» METTRE EN PLACE DES PASSERELLES DE COOPÉRATION

 

 Tourisme: Comment s’affranchir du diktat des TO

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«Il faut des passerelles de coopération pour résister aux différentes menaces sur nos destinations», plaide Tijani Haddad, président de la FIJET et ancien ministre tunisien du Tourisme

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Les arrivées de touristes internationaux ont augmenté de 4% en 2012. Leur nombre s’est accru de 5% à fin juin 2013, selon les chiffres de l’Organisation mondiale du Tourisme. C’est de loin plus que les prévisions de début d’année qui tablaient sur une croissance comprise entre 3 et 4%. Cette performance dépasse également la tendance inscrite dans les perspectives à long terme de l’OMT, «Le tourisme à l’horizon 2030», qui prévoit une croissance moyenne de 3,8%.

Dans cette dynamique, l’Afrique fait bonne figure (+4%). Et contre toute attente, pour cause de conjoncture politique et sociale trouble dans le monde arabe, la destination Maghreb affiche une croissance équivalente. Pour autant, «il ne faut pas baisser la garde», avertit Tijani Haddad, président de la Fédération internationale des journalistes et écrivains du tourisme (FIJET) et ancien ministre tunisien du Tourisme, présent au Maroc dans le cadre du Congrès mondial de cette organisation à Marrakech, du 7 au 13 septembre. Une messe de prescripteurs dont les avis comptent dans les choix de destination.

Bien évidemment, «le fait que la croissance du secteur dépasse les prévisions apporte la confirmation que les voyages font désormais partie des habitudes de consommation d’un nombre de plus en plus élevé de personnes». Pour cela, justement «il y a nécessité de donner au tourisme la place qui lui revient parmi les principaux piliers du développement socioéconomique», analyse le président de la Fédération. Ceci, d’autant plus que le secteur contribue pour une grande part à la croissance économique mondiale, au PIB, aux exportations et à l’emploi. Un secteur qui de surcroît montre une résilience jamais égalée face aux différentes crises (financière, économique, sociale, environnementale et politique). Justement, pour donner à cette industrie vulnérable plus de moyens de résilience, Haddad appelle les pouvoirs publics de la sous-région à «faire plus d’efforts pour une paix et une stabilité durables». Cela passe d’abord par «mettre fin à la crise politique dans le monde arabe, qui, à long terme, aura des répercussions négatives sur nos marchés». C’est seulement après qu’il faut penser à diversifier l’offre, en développant des produits de niche.

Mais pour aspirer au label destination de classe mondiale, «nos pays doivent mettre en place des passerelles de coopération sur la formation des ressources humaines, de marketing, voire de politique commune des prix». Il faut «unir nos forces», plaide Tijani Haddad. Autrement, poursuit-il, «nos destinations vont continuer à subir le diktat des puissants tour-opérateurs».

 

SOURCE WEB  Revue de presse

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