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AGADIR LA DÉCHARGE DE TAMLEST ENCOMBRÉE PAR LE LIXIVIAT LE PROBLÈME DU &laqu

AGADIR    LA DÉCHARGE DE TAMLEST ENCOMBRÉE PAR LE LIXIVIAT LE PROBLÈME DU &laqu

LE PROBLÈME DU «JUS DE POUBELLE» SE POSE DEPUIS PLUS DE DEUX ANS

NUISANCES OLFACTIVES POUR LES RIVERAINS

DES SOLUTIONS À L’ÉTUDE, SELON TECMED

Tout le monde se souvient comment, en juillet 2011, le déversement du lixiviat dans des fosses de l’ancienne décharge de Bikarane avait soulevé un tollé. Tecmed et la Commune urbaine avaient été sommés d’arrêter l’opération. Et ce, en raison du risque de pollution pour la nappe phréatique

LA gestion de la nouvelle décharge des déchets solides d’Agadir continue à causer des soucis aux élus de la ville.  En fait, depuis plus de deux ans, la même problématique se pose: comment gérer les excès de résidus liquides des déchets que sont les lixiviats, face à une capacité de stockage limitée des casiers de la décharge de Tamlest. Selon Tariq Kabbage, maire de la ville d’Agadir, «il y aurait aujourd’hui un volume de 80.000 m3 de lixiviats qui encombre la décharge». Une situation qui, outre «le retard du recouvrement journalier des déchets», constitue un des principaux sujets de discorde entre la Commune urbaine et l’entreprise Tecmed Maroc, le gestionnaire délégué de la décharge. Le problème de l’accumulation du lixiviat, appelé communément «jus de poubelle», entraîne en effet des nuisances olfactives pour beaucoup de quartiers voisins mettant en péril la santé des citoyens. Aussi le maire se dit très mécontent des prestations du gestionnaire délégué de la décharge. Il va même jusqu’à dire que si cela perdure, les deux parties iront vers la rupture du contrat. Contactés par L’Economiste, les responsables de Tecmed Maroc assurent étudier des solutions pour résoudre le problème au plus vite. Une des solutions préconisées par l’entreprise et par les élus, c’est de déplacer cet excédent de «jus de poubelle» dans l’ancienne décharge de Bikarane. Pour l’entreprise, il est question de mettre en place un système d’irrigation souterrain sur les lieux. Le lexiviat serait alors placé dans un bassin et déversé dans l’ancienne décharge de manière contrôlée. De l’avis des représentants de Tecmed, cette démarche permettra la production de méthane qui peut être utilisé comme source d’énergie. C’est aussi l’avis des élus mais l’Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa-Draâ recommande tout d’abord une étude sur l’impact environnemental de l’opération. Tout le monde se souvient comment le déversement de ces liquides en juillet 2011 dans des fosses de l’ancienne décharge de Bikarane par les services du gestionnaire délégué Tecmed Maroc avait soulevé un tollé. Une commission d’institutionnels, à leur tête l’Agence du bassin hydraulique du Souss-Massa-Draâ, avait sommé le concerné et la Commune urbaine d’arrêter l’opération. Et ce, en raison du risque de pollution pour la nappe phréatique. Les élus, pour leur part, maintiennent qu’il n’y a aucun risque sur ce plan. Quoi qu’il en soit, le problème reste depuis posé.  Pour le gestionnaire, il ne pourra être solutionné sans la synergie de tous les intervenants dans le dossier. Il y va en tout cas de la préservation de l’environnement et de la salubrité publique.

SOURCE WEB Par Malika ALAMI

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