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Bug dans le secteur touristique aux limites de la patience

Bug dans le secteur touristique aux limites de la patience

Ce large sourie légendaire et cette jovialité de tous les instants chez les professionnels marocains sont certainement en voie de disparition. Elles c-dent la place aux grimaces involontaires, froncement des sourcils et nerfs à fleur de peau. A la limite de la patience, eux qui ont tout donné tel des militants endurcis face à la crise, sont maintenant sur le seuil de la tolérance et ne peuvent plus donner ni d’eux-mêmes en voyant, impuissants, sacrifier leur business sur l’autel de l’indifférence et des incompétences de l’administration. Une indifférence très prononcée chez le Gouvernement qui, malgré les assurances de Saad Eddine El Othmani, semble jeter la poudre aux yeux des professionnels pour gagner de l’accalmie, rien de plus.

Même le ministère du Tourisme semble jouer le jeu du Chef de Gouvernement en lui « livrant » les présidents de fédérations de métiers pour tirer, elle, son épingle du jeu. Pot aux roses : comment expliquer son périple actuel dans les destinations balnéaires pour inciter les opérateurs locaux à respecter les mesures sanitaires, distanciation et obligation de ne pas dépasser les 50% de taux d’occupation, alors que ce n’est que du discours ressassé, déjà initié par les associations professionnelles régionales, dont principalement les ARIH, faisant même appel à des experts en la matière ? A quoi servirait le protocole sanitaire auquel sont assujetties toutes les structures touristiques pour être expliqué par la ministre du Tourisme ? Etait-ce l’urgence prioritaire qui attendait la ministre ? Tout de même ! Il y a franchement quelque chose qui ne va pas.

Le secteur est en train de se noyer et rien ne va plus.

Après son passage à Mdiq où les plages et accès aux parkings sont bloqués, puis à Al Hoceima, Mme Nadia Fettah se rend dans l’Oriental où l’Iberostar Saidia, très sollicité pendant l’été,  n’ouvrirait. Voilà l’un des chantiers auxquels logiquement Mme la ministre doit apporter, parmi tant d’autres, de bonnes nouvelles. Le fera t-elle ? Pas sûr ! Au même titre que Club Med Yasmina Mdiq, notamment les clubs de Marrakech et d’Agadir.

C’est alarmant: Si ces grandes marques restent fermées, disons le tout de go et sincèrement : l’été est foutu ! Mais quid des mesures salariales minimum, des reports de paiement des crédits leasing, de l’ouverture des frontières internationales ? Dans tout les cas sans unités d’hébergement ouvertes, rien ne sera possible cet été.

Malgré les appels d’offres « politiciens » de l’Onmt et la bonne volonté que peut avoir le ministère du Tourisme ou l’espoir de dernière chance de la CNT, la relance du secteur continue à baigner dans l’huile. Tous les efforts volontaristes et patients sont face à un mur ou un ravin impossible à traverser. Même les espoirs, de dernière minute, attendus de la réunion d’urgence de la CNT du 1er juillet à la CNT où des décisions définitives et mesures devaient être prises n’a pas abouti.

A qui la faute dans tout ce marasme? Au Covid-19 bloqueur? Aux responsables politiques dans les nuages? Au Chef de Gouvernement incompréhensible? Aux professionnels très crédules ? A tout ce beau monde ? Attendre jusqu’au 10 juillet et, éventuellement, les décisions de la Loi des Finances Rectificative toujours sujet aux tractations politiciennes?

Après la faillite de Thomas Cook en septembre 2019, certaines déclarations auraient pu être positives si elles avaient eu lieu, pour assurer des crédits spéciaux aux entreprises touristiques marocaines touchées par des 50,100, 250 millions dirhams d’impayés… Mais étrangement rien ! Plus grave encore, Covid-19 serait mille fois plus dévastateur de business, malheureusement toujours rien…

Autrement, tout laisse penser que la CNT, seule aux commandes avec des opérateurs très importants et surtout bien introduits, ont-ils tous perdu confiance dans la gestion, au demeurant hasardeuse, de cette crise? Les présidents de fédérations nationales, absents du comité de crise de la CNT, sont-eux aussi à pointer du doigt, à considérer également responsables par leur absence ?

Le 03 juillet 2020

Source web par : premium travel news

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