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Hôtellerie: Le Nord tourne à plein régime!

Hôtellerie: Le Nord tourne à plein régime!

Entre 100% et 10% de remplissage !

That is the question ?

Malgré le confinement, des taux de remplissage assez contrastés

A Marrakech, la situation est plutôt inquiétante

Malgré les chiffres alarmants et la multiplication des cas Covid en ce mois d’août, certains établissements hôteliers et résidences touristiques font le plein. C’est le cas notamment au Nord dans la zone 1 (Tétouan, Cabo Negro, Marina Smir et Mdiq...), à Agadir-Taghazout, El Jadida, Essaouira... Dans la région de Tétouan par exemple, la plupart des hôtels affichent complet.

Les congés du mois d’août, les ponts et les week-ends prolongés ont favorisé les déplacements vers les destinations du Nord réputées pour leur climat doux, la qualité de leurs plages ainsi que leur capacité litière. Par ailleurs, pour la rentrée scolaire, l’option de l’enseignement à distance favorise le prolongement des vacances, surtout pour les familles dont les enfants sont en bas âge (Ph. AO)

Mieux encore, le report officiel de la rentrée scolaire en présentiel donne de la visibilité jusqu’au 10 septembre aux opérateurs. L’option de l’enseignement à distance favorise le prolongement des vacances, surtout pour les familles dont les enfants sont en bas âge.

Par ailleurs, les congés du mois d’août, les ponts et les week-ends prolongés (14 et 20 août) ont favorisé les déplacements vers ces destinations réputées pour leur climat doux, la qualité de leurs plages ainsi que leur capacité litière aussi bien dans les hôtels que chez l’habitant. Pour le cas de Tanger qui relève de la zone 2 (voir encadré), la situation est plutôt différente.

Les hôtels de la ville du Détroit n’accueillent pas les clients dans les mêmes proportions qu’à Tétouan. A Tanger, la plupart des établissements sont vides. Pour le cas de Casablanca, les hôtels sont vides puisque la métropole enregistre des taux inquiétants de cas positifs. La clientèle city break devient un vieux souvenir.

En revanche, la situation aura été assez contrastée à Marrakech. Dans la ville ocre, à peine une quarantaine d’hôtels ont pris le risque d’ouvrir alors que la ville en compte plus de 450 unités sans parler des maisons d’hôtes qui sont presque toutes fermées.  

A Marrakech, les établissements ouverts tournent avec des taux d’occupation qui ne dépassent pas les 10%. Il en est de même dans les clubs et centres de vacances. Habituellement, durant la saison estivale, ces établissements tournent à plein régime et réalisent 100% de taux de remplissage.

Pour la ville ocre, qui relève de la zone rouge, la saison estivale est ratée cette année. En plus de l’absence de touristes étrangers, la situation sanitaire actuelle ne laisse pas présager un rapide retour à la normale. En attendant, l’aide de l’Etat, notamment le soutien aux salaires de 2.000 DH pour l’ensemble des acteurs du secteur, tarde et les salariés s’impatientent.

Tamuda Bay brave la crise!

A Tamuda Bay, sur la côte tétouanaise, les hôteliers bravent la crise. Dans ce même contexte, d’autres destinations touristiques comme Marrakech ou Tanger ont vu leur affluence baisser drastiquement cet été. Pour la zone de Tétouan, c’est plutôt l’euphorie avec un taux de remplissage digne des meilleures saisons estivales. La classification des villes en zone 1 et 2 aura permis aux hôtels de Tétouan et de sa côte de rester ouverts et d’enregistrer des taux élevés d’occupation, jusqu’à 100% pour certains. C’est le cas notamment au Kabila Mdiq. Selon sa directrice, Samira Ktiri, «l’établissement a enregistré des taux d’occupation très importants cet été. Le report de la rentrée scolaire permet même d’avoir de la visibilité jusqu’au 10 septembre prochain».

Le 24/08/2020

Source Web Par L’économiste

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