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#MAROC_RESTITUTION_FORTERESSE_OUFELLA_AGADIR_RTDRGJB:

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C’est-à-dire une reconstruction à l’identique de 1960 

La mise en patrimoine d’Agadir Oufella s’appuie sur le principe de la restitution, c’est-à-dire une reconstruction à l’identique de 1960 des lieux emblématiques que sont l’ensemble des remparts et l’unique porte d’entrée de la forteresse. Avant toute intervention, les logiques constructives des différentes époques ont été finement documentées, notamment celles qui se rapportent aux épisodes de batailles, aux tremblements de terre du XVIIIe siècle et aux différentes phases de reconstruction qui s’ensuivirent.

Dans ce processus, les photographies d’archives ont permis de disposer d’un état antérieur au tremblement de terre. Ceci a été complété par un relevé détaillé des murs des fondations et des soubassements existants en associant relevé manuel et digitalisation 3D par drone. Parallèlement, un travail auprès des survivants du tremblement de terre a permis de recueillir des informations matérielles complémentaires pour retrouver les matériaux, les spécificités architecturales, historiques et l’usage du lieu dans ses successions de périodes.

ÉTAT DE L’EXISTANT, DE LA RUINE AU MONUMENT

Après les effondrements de 1960, plusieurs opérations de restauration ont affecté les parties Est et Sud de la forteresse. Ces deux murs qui avaient résisté en partie au séisme ont connu des traitements différents. Alors que le mur Est, qui a fait l’objet d’une légère intervention, présente un bon état de conservation, le mur Sud présente des désordres liés aux pathologies classiques des édifices mal réhabilités selon des techniques inappropriées et non-documentées. L’unique porte d’entrée a subi, pour sa part, une transformation radicale, tandis que diverses constructions plus récentes sur socles de béton ont mis en péril l’ensemble des constructions de pierre et pisé.

Dans ce projet attentif au bâti archéologique, tout ce qui peut être conservé de façon pérenne l’est en priorité. Malheureusement, depuis plusieurs mois ont été constatés de nombreux désordres graves entraînant la dislocation des éléments entre eux, et de fait, l’effondrement d’une partie du monument, comme sur la porte et tout le rempart Sud exposé à la mer. Par précaution, la stèle de marbre blanc de 1746 qui surmontait la porte, a été démontée le 30 juin, du fait de l’état de délitement du mur qui la supportait.

PLAN GÉNÉRAL DU PROJET

Après l’étude archéologique des parties à restituer, la première phase des travaux de restitution des remparts a débuté début août. Les opérations concerneront d’abord les façades vers la ville et la mer, qui sont les plus délicates, puis les autres façades.

Une fois les remparts restaurés, un platelage de visite sera installé intramuros, épousant le tracé des anciennes ruelles de la Kasbah. La valorisation de la forteresse s’accompagnera également de l’aménagement des lieux saints historiques et d’un mémorial, d’une plateforme de services semi-enterrée et d’un couloir botanique. L’ensemble du parcours permettra aux visiteurs de s’approprier un lieu post-catastrophe avec ses dispositifs mémoriels tout en rendant hommage aux disparus. À travers ces étapes de mise en patrimoine de l’ancienne citadelle devenue médina, puis brutalement lieu de sépulture, le visiteur s’appropriera une région à l’histoire complexe dans ses relations avec le monde.

Source web Par : agadir premiere

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