TSGJB BANNER

La CGEM, très réceptive aux demandes des professionnels

La CGEM, très réceptive aux demandes des professionnels

Le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc avait annoncé que 2021 constitue un nouveau tournant dans la vie de l’entreprise marocaine en général, puisqu’elle sera l’année des grandes réformes, de la protection sociale, la réforme du code de travail, la structuration du secteur informel et la présentation attendue du nouveau modèle économique en avril, qui sera le point de départ d’une nouvelle dynamique entrepreneuriale répondant tant aux attentes de l’entreprise que des salariés et des aspirations de développement du pays.

Une importante réunion de la CGEM Marrakech-Safi avec les opérateurs économiques de la région, dont ceux du tourisme bien entendu, a été tenue le 26 mars pour étudier les répercussions de la pandémie sur le tissu socioéconomique et les prévisions de relance.

Cette réunion a été rehaussée par la présence du Président de la CGEM Chakib Alj qui, manifestement, été tout ouïe aux déclarations exprimées de part et d’autre en partageant les préoccupations des opérateurs locaux, particulièrement ceux du tourisme, représentés dans la réunion par Abdellatif Kabbaj, Président de la CNT. Rassurant, le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc avait annoncé que 2021 constitue un nouveau tournant dans la vie de l’entreprise marocaine en général, puisqu’elle sera l’année des grandes réformes, de la protection sociale, la réforme du code de travail, la structuration du secteur informel et la présentation attendue du nouveau modèle économique en avril, qui sera le point de départ d’une nouvelle dynamique entrepreneuriale répondant tant aux attentes de l’entreprise que des salariés et des aspirations de développement du pays. Et d’ajouter que cette année sera également marquée par la reprise des négociations avec le Gouvernement, quoique la mise en application des recommandations du CVE connaît une certaine lenteur d’exécution.

Citons en ce sens les changements prévus par ailleurs dans les délais de paiement et la facilitation des procédures administratives.

Pour sa part, le Président de la CNT, Abdellatif Kabbaj, a fait une présentation succincte de l’état de l’industrie touristique au Maroc et dans la région, en particulier, ainsi que les répercussions sur son écosystème caractérisé par une impasse sans précédent dans les affaires et l’absence de visibilité véritable, ce qui n’abstient pas, avoue t-il, l’optimisme des opérateurs qui se maintiennent néanmoins grâce à l’espoir de jours meilleurs mais qui tardent à arriver. « Soutenez-nous », lance t-il en cri de cœur au Président de la CGEM.

D’ailleurs le dossier tourisme sera incessamment défendu par Abdellatif Kabbaj, lors d’une réunion prévue avec Chakib Alj le jeudi 1er avril à Casablanca. Tout à l’honneur de la CNT et de son militantisme pour le secteur et de ses opérateurs, la rencontre du jeudi prochain s’inscrit dans le registre de l’urgence à trouver coûte que coûte des feuilles de route adaptées pour sauver le secteur de la noyade.

Pour revenir à la réunion du 26 mars, rappelons que cette dernière s’était tenue en présence du ministre de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Saaïd Amzazi, l’occasion de se pencher sur la question de la formation professionnelle et des moyens à même de renforcer l’adéquation formation-emploi et l’intégration des jeunes dans le marché du travail, en marge du partenariat entre le ministère et la CGEM, partant de la volonté partagée de placer l’entreprise au cœur du système de formation professionnelle, d’impliquer les professionnels dans les différentes étapes du processus de formation, de consacrer l’environnement professionnel en tant qu’espace privilégié de formation, et de renforcer le partenariat entre les secteurs public et privé dans ce domaine. Dans ce cadre, rappelons la convention signée entre le MEN et la CGEM pour la mise en place d’un Institut de Formation au Management des TPME dans la cité ocre. Cet institut qui sera construit sur un hectare à Marrakech, aura pour missions la promotion de l’auto-emploi à travers le soutien et l’accompagnement des jeunes porteurs de projets aux niveaux national et régional, ainsi que la formation de responsables d’entreprises aptes à développer leurs projets et à améliorer leur compétitivité et à inculquer une véritable culture du leadership dans le domaine des affaires.

Cette structure de formation sera également de nature à renforcer l’adéquation formation-emploi, à promouvoir le professionnalisme dans les rangs des jeunes opérant dans l’informel, ou en recherche d’emploi, et à encourager l’entrepreneuriat via un système de formation, et ce, en tenant compte de la demande économique et territoriale manifestée en la matière. Cet Institut servira, en outre, d’espace où vont être élaborées les visions sectorielles et territoriales, en parfaite adéquation avec la formation de compétences destinées au monde du travail.

Justement, en matière de formation, un opérateur participant à la réunion a évoqué l’éventualité d’intégrer une chaire tourisme à l’université Cadi Ayad Marrakech et la création d’un partenariat transparent et porteur entre le public et le privé au niveau, par exemple, des écoles et instituts hôteliers qui seront pris en charge par le MEN qui, selon lui, devraient impliquer les professionnels dans le process des cursus suivant la demande et besoins du marché, dans l’objectif d’une parfaite adéquation des besoins d’intégration des RH. Proposition à laquelle le ministre déclare être très réceptif.

Le 31/03/2021

SOURCE WEB PAR premiumtravelnews

Les tags en relation

 

Les articles en relation