Éolien : Les 200 MW additionnels de Koudia Al Baida opérationnels en 2026 au plus tard

Masen a arrêté le calendrier du projet d’extension d’environ 200 MW du parc éolien de Koudia Al Baida situé au Nord du Royaume. Le processus d’appel d’offres démarrera au quatrième trimestre 2022 à travers le lancement des préqualifications des développeurs potentiels. La sélection finale devrait intervenir en 2023. Masen table sur la mise en service commerciale de cette capacité additionnelle en 2025-2026.

La Moroccan Agency for Sustainable Energy (Masen) acte le projet d’extension du parc éolien de Koudia Al Baida. Le calendrier de réalisation est arrêté. Et le conseiller technique qui accompagnera l’agence dans le développement de ce projet sera sélectionné en mars prochain. Le projet porte sur l’extension d’environ 200 mégawatts (MW) du parc éolien de Koudia Al Baida dans la région de Tlat Taghramt (Tanger-Tétouan). L’étude de faisabilité sera entamée dès le troisième trimestre de cette année et le trimestre suivant le processus d’appel d’offres sera enclenché, à travers le lancement des préqualifications des développeurs potentiels. La sélection finale du développeur du projet devra avoir lieu en 2023. Masen table sur la mise en service commerciale de cette capacité additionnelle de 200 MW en 2025-2026.

Avec cette extension, Koudia Al Baida sera l’un des plus grands parcs éoliens du Royaume. Rappelons qu'il s'agit du premier parc éolien du pays et à l'échelle continentale. Il a été initié et mis en service en 2000 par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) avec une capacité de 50,4 MW sur la base de 84 éoliennes. À travers un projet, développé actuellement par Masen en partenariat avec Futuren (filiale du Groupe EDF Renouvelables), sa capacité sera portée à environ 120 MW et ce, en faisant appel au repowering, une première continentale et dans la région MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord). Le repowering implique le démantèlement des turbines existantes pour les remplacer par des éoliennes d’une nouvelle génération au rendement plus élevé. Avec le repowering, puis l’extension, la capacité globale du parc dépassera ainsi les 300 MW.

Le projet d’extension – à réaliser sur deux zones : Dakchir et M’diq Fahs – sera développé dans le cadre d’un programme de production indépendante d’électricité (IPP) impliquant la conception, le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien du parc éolien. Masen précise, en outre, que le projet pourrait être développé dans le cadre d’un contrat «clé en mains» intégrant la conception, l’approvisionnement et la construction : EPC. Une fois l’extension réalisée, la puissance produite par le parc éolien sera évacuée sur le réseau électrique national géré par l’ONEE.

Le 10 février 2022

Source web par : le matin