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Demande d'audition du DGST Les informations cachent-telles des desseins inavoués ?

Demande d'audition du DGST  Les informations cachent-telles des desseins inavoués ?

«Le Maroc rejette, catégoriquement, aussi bien la procédure cavalière et contraire aux usages diplomatiques utilisée et davantage encore les cas judiciaires, sans fondements, évoqués», a affirmé Mbarka Bouaida. Ph : DR

● Les informations sur une demande d’audition du DGST cachent-telles des desseins inavoués ?

● L’absurdité de cette affaire ne peut que susciter des interrogations sur l’identité de ceux qui orchestrent cette vile besogne

Les informations sur une demande d'audition du Directeur général de la surveillance du territoire (DGST) au sujet d'une prétendue «complicité de torture au Maroc» introduite par une soi-disant association des droits de l'homme en France, avec à la clé un traitement médiatique spécial sur le fil de l'agence de presse française AFP, semblent cacher des desseins inavoués de certains milieux qui cherchent à tout prix à nuire à la relation exceptionnelle qu'entretiennent Rabat et Paris.

L'absurdité de cette affaire aussi bien au niveau de la procédure adoptée qu'à celui des cas judiciaires évoqués, ne peut que susciter des interrogations sur l'identité de ceux qui orchestrent cette vile besogne, cherchant vainement à altérer l'image du Maroc en France et les efforts que le Royaume ne cesse de consentir pour la défense des droits de l'Homme et la promotion des libertés collectives et individuelles. La réaction du Maroc à ce sujet ne s'est d'ailleurs pas faite attendre. 

«La rapidité déconcertante avec laquelle cette affaire a été traitée, son mode de médiatisation, la violation des règles et usages diplomatiques universels et le non-respect des conventions entre les deux pays, suscitent de nombreuses interrogations sur les motivations réelles de cette affaire et ses véritables commanditaires», a souligné vendredi soir l'ambassade du Maroc à Paris. 

Cette affaire est d'autant plus curieuse, que la représentation diplomatique marocaine, ainsi que le DGST n'ont été informés de l'existence de cette plainte que par voie de presse avant que des policiers ne se rendent à la résidence de l'ambassadeur du Maroc, où le ministre de l'Intérieur Mohamed Hassad, tenait une conférence de presse sur sa participation à une réunion à Paris aux côtés de ses homologues français, espagnol et portugais.

«Cette démarche est pour le moins inédite eu égard aux procédures de coopération judiciaires en vigueur entre le Maroc et la France, et couramment appliquées», déplore l'ambassade dans son communiqué, relevant que le recours au canal diplomatique «a été délibérément ignoré».

Des observateurs dans la capitale française n'ont pas manqué de relever la coïncidence de cette affaire avec un certain nombre d'événements particulièrement hostiles au Maroc et à sa cause nationale sacrée et ont tenté de trouver une explication à cet acharnement contre le Royaume, citant la promotion faite récemment dans les médias français à un documentaire de basse facture réalisé par un producteur espagnol défendant la thèse des séparatistes et les agissements d'activistes pro-polisario dans la capitale française.

Dans la nuit de vendredi à samedi la ministre déléguée aux Affaires étrangères et à la Coopération, Mbarka Bouaida a convoqué au siège du ministère, l'ambassadeur de France à Rabat, Charles Fries, pour lui signifier la «protestation vigoureuse» du Maroc suite à cette affaire, exprimant le rejet catégorique du Royaume aussi bien de «la procédure cavalière et contraire aux usages diplomatiques utilisée et davantage encore les cas judiciaires, sans fondements, évoqués». 

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération rendu public à ce sujet a qualifié cet incident de «grave» et «d'inédit» dans les relations entre les deux pays, ajoutant qu'il est de nature à «porter atteinte au climat de confiance et de respect mutuel qui a, toujours, existé entre le Maroc et la France».

En attendant que les choses se clarifient côté français quant à cet incident, les observateurs estiment que la démarche entreprise par certains milieux connus pour leur inimitié envers le Maroc, est un coup d'épée dans l'eau et ne peut perturber les relations privilégiées entre le Maroc et la France sur les plans politique, économique et culturel, encore moins la position de la France concernant la question de notre intégrité territoriale, laquelle position «fondée sur des principes et sur une vision favorisant la stabilité et la protection des droits de l'Homme dans la région, ainsi que sur une issue politique à ce conflit», comme l'avait affirmé jeudi dernier le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal. 

Publié le : 23 février 2014_SOURCE WEB par Le Matin- MAP

Tags : demande d'audition du Directeur général de la surveillance du territoire (DGST) - l'agence de presse française AFP- altérer l'image du Maroc en France- non-respect des conventions entre les deux pays- le ministre de l'Intérieur Mohamed Hassad- documentaire de basse facture réalisé par un producteur espagnol défendant la thèse des séparatistes et les agissements d'activistes pro-polisario dans la capitale française-