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Mohamed Boussaïd «le modèle de développement marocain est sain»

Mohamed Boussaïd  «le modèle de développement marocain est sain»

Pour les députés du PAM, le modèle de développement actuel doit être repensé. La croissance économique, malgré les taux enregistrés annuellement, ne crée pas assez d’emplois pour endiguer le chômage. Selon eux, la productivité est également l’un des maillons faibles de l’actuel modèle de développement. Celle-ci reste faible dans les secteurs de l’industrie et des services. Cette situation a engendré une augmentation des importations selon un rythme de 12% par an entre 2006 et 2012, contre une croissance des exportations ne dépassant pas 7% sur la même période. Pour ce qui est des investissements directs étrangers, ils concernent selon le PAM des secteurs à faible valeur ajoutée. Le constat établi par les députés du parti fait ressortir l’inefficacité de la politique d’investissement «dépourvue des fondements de performance», ainsi que l’absence d’une stratégie de développement intégrée. Dans ce sens, la problématique de la gouvernance a été relevée.

Selon M. Benchemmach, «la problématique de la croissance au Maroc n’est pas due au manque de ressources ou d’opportunités». Loin de là. Il s’agit en premier lieu d’une «problématique de gouvernance». Sur ce registre, l’accent a été mis sur le retard accusé au niveau des chantiers de réformes «structurants», notamment le régime fiscal, la compensation et le système de retraites. Mais du point de vue du ministre des Finances, le modèle de développement n’a pas épuisé toutes ses potentialités. Mohamed Boussaïd a mis en exergue le choix du Maroc d’une économie ouverte et libéralisée, ce qui l’expose par la force des choses aux aléas de la conjoncture internationale. L’Argentier du Royaume écarte toute idée de faire table rase du modèle de développement en vigueur, car «il est sain et repose sur des piliers solides», a-t-il indiqué. Dans le même ordre d’idées, le ministre a relevé le soutien de la demande intérieure et les efforts «colossaux» déployés par l’État visant la protection du consommateur. La stabilité macroéconomique et le contrôle exercé par l’État pour le maintien de cette stabilité sont parmi les piliers forts dudit modèle. À cela s’ajoute le caractère préventif du système monétaire mis en place.

Publié le : 14 avril 2014 –SOURCE WEB Par Soumeya Bencherki, LE MATIN

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