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Le Maroc, seul pays qui s'en sort la tête haute Publié le : 21.09.2011 | 18h33 Le Maroc est la seule destination touristique de la région qui «s'en sort la tête haute» pendant toute l'année 2011, en dépit d'une conjoncture difficile marquée notamment par les révolutions arabes, a affirmé le ministre du Tourisme, Yasser Znagui. Le Maroc s'en sort «très correctement» et mieux que la concurrence, car «on a toujours plus de touristes qui ont visité le pays que l'année dernière et surtout des recettes en progression continue (+10%)», a-t-il déclaré à la MAP, à l'occasion du Salon Top Résa à Paris. Znagui a, également, souligné la hausse des investissements touristiques au Maroc, notant que «le montant des conventions signées est passé de 5 milliards de DH, l'année dernière, à 13 milliards de DH, en 2011». Destination Maroc, «une confiance renouvelée» Cela montre qu'il y a toujours «un engouement pour la destination Maroc et que le lancement de la Vision 2020 et l'organisation des assises du tourisme ont enclenché une nouvelle dynamique», a-t-il estimé. Concernant le marché français, le ministre a noté qu'après «une période difficile», marquée par l'impact du printemps arabe et de l'attentat de l'Argana, «les professionnels ont renouvelé leur confiance au Maroc». Le Maroc jouit d'un «capital sympathie» auprès des décideurs du marché touristique français qui font état d'un «retour des réservations pour les court et moyen termes» sur le royaume, s'est-il félicité. Pour le ministre, une «nouvelle conjoncture économique» s'annonce, celle de la crise des dettes souveraines européennes et leur impact sur les marchés financiers, mais il s'est dit confiant, car «le Maroc qui a pu dépasser toutes les crises, saura bien résister à celle-ci». L'heure à présent est à l'action. Maintenant, il faut «continuer à travailler dur. Nous mettons tous les moyens en œuvre dont une campagne de communication renforcée pour laisser les perturbations derrière nous», a dit Znagui Prié de décliner les priorités de cette campagne, il a noté qu'elle mettra en exergue la «diversité» du pays. «Le grand atout du Maroc est de disposer d'un produit touristique complet (tourisme balnéaire, culturel, rural, écotourisme, montagnes, désert), ce qui n'est pas le cas de beaucoup de pays compétiteurs de la région», a-t-il relevé. Quant à la nouvelle station balnéaire Essaouira-Mogador qui vient d'ouvrir avec un premier hôtel, le ministre a indiqué qu'elle «va contribuer au développement touristique de la ville d'Essaouira, très appréciée des grands marchés touristiques du monde au vu de son histoire et sa forte authenticité». «Mais, ce n'est qu'un début, a-t-il observé. Il faut beaucoup plus d'hôtels sur cette station». «Nous travaillons pour que d'autres unités ouvrent en vue d'atteindre une taille critique qui permettra à Essaouira de rayonner encore plus dans les années à venir», a-t-il dit. Interrogé sur la stratégie de commercialisation de la destination Maroc dans le monde, Znagui a noté qu'au côté des marchés émetteurs traditionnels (Europe de l'ouest), «le Maroc s'ouvre sur d'autres pays». «Aujourd'hui, la marque Maroc est devenue internationale et l'engouement on le voit à travers le monde», a-t-il affirmé, précisant qu'en 2010, on a enregistré des progressions qui dépassent les 85% sur les pays de l'Europe de l'est, 12% sur les Etats-Unis, 40% sur les pays scandinaves et 30% sur l'Allemagne. Evoquant le Fonds marocain du développement touristique (FMDT), Zenagui a précisé qu'il est destiné à «jouer le rôle de catalyseur de l'investissement et démontrer que l'Etat a décidé d'avoir une approche volontariste qui concerne le développement touristique et l'investissement dans le secteur». Ce fonds permet à l'Etat «d'être sur le terrain et de faire partie des consortiums d'investisseurs pour participer activement à la gestion de l'exécution des projets, ce qui apportera beaucoup d'efficacité», a-t-il confié. Financé par l'Etat (2/3) et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (1/3), le FMDT s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des grands chantiers du programme de la «Vision 2020» qui vise le doublement des arrivées touristiques. La RAM, un acteur important pour la Vision 2020 Abderrafie Zouiten, directeur général adjoint de la Royale Air Maroc (RAM), a, quant à lui, confirmé la détermination de la compagnie aérienne nationale à contribuer à la réussite de la Vision 2020 du tourisme en tant qu'acteur de la destination Maroc. La RAM «a été un acteur important, privilégié et déterminant pour la Vision 2010 et le sera également pour la Vision 2020», a-t-il souligné à la MAP. Présente sur dix villes françaises en termes de vols réguliers et une quinzaine de destinations sur l'on rajoute les vols charters, la RAM est «de loin la première compagnie aérienne sur la destination Maroc», tant en termes de fréquences, d'offres en sièges que du maillage sur l'ensemble des villes françaises, a-t-il relevé. Elle offre une politique tarifaire «très adaptée» qui correspond aux attentes des clients avec une prestation repas et une franchise bagage gratuites, a-t-il ajouté. De même, la RAM dispose d'un «très bon partenariat» avec les professionnels du tourisme français qu'elle accompagne à travers des Eductours, ce qui permet à la compagnie de développer la destination Maroc, a-t-il dit. Il a, à cet égard, annoncé que suite à un entretien qu'il eu mardi avec Georges Colson, président du Syndicat national français des Agences de voyages (SNAV), ce dernier a désigné la RAM transporteur officiel du congrès qu'il tiendra début janvier 2012 à Marrakech, avec la participation d'environ 400 agents de voyages français. «Grâce à l'action que mène la RAM, ces leviers permettent à la destination Maroc de garder une présence très forte au départ du marché français», s'est-il félicité. Concernant les perspectives d'avenir, Zouiten a affirmé que la compagnie est «très attentive sur les perspectives de développement de nouvelles routes et surtout de rajout de capacité lorsque la demande se fait sentir». Dans ce cadre, il a annoncé que la compagnie va injecter une capacité additionnelle importante sur le Maroc pour les vacances de la Toussaint (22 octobre-2 novembre) et les fêtes de fin d'année (mi-décembre-début janvier) M. Zouiten a également décliné l'action de la compagnie pour faire face à une concurrence «très dure» sur le ciel marocain qui a contraint beaucoup de compagnies à se retirer. Aujourd'hui, a-t-il poursuivi, la RAM agit en lançant un programme de «rationalisation des coûts» qui vise une réduction de 20% de son coût au siège sur les quatre prochaines années. Ce programme permettra à la compagnie «de maintenir des tarifs aériens compétitifs face à la concurrence et de continuer son rôle de soutien à la Vision 2020», a-t-il conclu. SOURCE@ MAP