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MARRAKECH TOURISME OÙ SONT PASSÉES LES GRANDES ENSEIGNES ?

MARRAKECH TOURISME OÙ SONT PASSÉES LES GRANDES ENSEIGNES ?

Pendant les périodes d’euphorie pour Marrakech, les promoteurs se sont engagés sur des projets à coup de milliards de DH avec des calendriers bien précis, annonçant aussi l’arrivée d’enseignes prestigieuses. Il y a des chantiers qui avancent comme des tortues alors qu’ils ont acquis des terrains domaniaux à des prix symboliques. Ils ont en plus bénéficié de conventions avec l’Etat et réussi à lever des crédits auprès de banques marocaines pour des composantes touristiques fantômes. D’autres ont été retardés par la crise mais maintiennent leur projet avec des ouvertures décalées pour 2015, voire 2016. Tour d’horizon.
Des hôtels qui n’ont jamais vu le jour!
Samanah: C’est un des premiers projets d’investissement dans l’immobilier à Marrakech, sur la route de Tahanaout. Porté par Alain Crenn, un spécialiste de la promotion immobilière, le projet est un ensemble résidentiel et touristique de 300 ha, dont l’investissement avoisine les 2,5 milliards de DH (foncier compris) financé à hauteur de 400 millions de DH par une banque de la place. Ce promoteur, conventionné en 2006, s’était engagé sur trois établissements hôteliers, dont le premier devait ouvrir ses portes en 2009. A son lancement, le projet accordait une grande place au tourisme en projetant la création de 1.086 lits. Ni les établissements hôteliers ni la troisième partie résidentielle n’ont été totalement achevés et livrés.
Royal Ranch: Zéro avancement pour le projet Royal Ranch qui a réussi à lever un crédit auprès de trois banques marocaines pour un investissement de 5 milliards de DH. En 2012, le promoteur, qui n’a pas pu suivre son calendrier d’investissement prévu par la convention, a réclamé un nouveau départ. Ainsi, un nouvel agenda a été défini pour le projet et GFH s’était engagé pour achever l’ensemble de ses composantes -en propre ou à travers des développeurs- à l’horizon 2017. Dans ses nouveaux engagements, Royal Ranch devait prendre en charge les travaux d’aménagement des infrastructures de base en 2014 et démarrer le chantier du méga-complexe durant la même année. Sur le terrain, c’est toujours un terrain vierge. D’une superficie globale de 380 hectares, le projet de la banque islamique à Marrakech est sous forme d’un complexe à usage mixte sportif, de loisirs et résidentiel. Il est en partie dédié aux sports hippiques avec des équipements de compétition et comprend un golf village, des hôtels et une composante résidentielle avec villas et appartements.
Le Mandarin remplace le Banyan Three: Près du golf royal, cet établissement de 61 suites ouvrira après 8 ans de retard ses portes en 2015. Il portera la griffe du Mandarin Oriental Group qui a jeté son dévolu sur un projet de luxe, Parc Palmeraie, initié par Omar Kabbaj. Pour la petite histoire, cet établissement, initié en 2007, devait ouvrir au départ sous une autre enseigne de luxe, le malaisien Banyan Three. Les négociations n’ont visiblement pas abouti. Ce projet hôtelier portera désormais l’enseigne Mandarin Oriental et se positionnera sur le segment du luxe.
Park Hyatt: Le premier hôtel géré par Park Hyatt au Maroc devait être livré en 2011. Il est porté par Alliances Développement et devait être au cœur de son programme Al Maaden Yssyl de 190 ha. C’est un établissement de 120 clefs et 15 suites, doté d’un spa et un centre de conférences. Ce calendrier est apparemment «décalé».
Les hôtels qui avancent
Oberoi: Les grandes griffes indiennes de l’hôtellerie sont bien de la partie à Marrakech. Le leader indien dans l’hôtellerie de luxe, Oberoi, s’installe à Marrakech et devra gérer un établissement de grand luxe sur la route de Ouarzazate. Fait très rarissime, la chaîne indienne est actionnaire du projet et investit en propre à hauteur de 30% dans ce nouveau complexe. Oberoi s’est associé à un grand holding marocain, le groupe El Alami (GEA), grand industriel et principal détenteur de parts d’Aluminium du Maroc, entre autres, pour un investissement d’un montant de 400 millions de DH. Ce projet avance rapidement et devra être prêt en 2015.
Beachcomber: Le premier palace Beachcomber devait ouvrir en 2009 en plus d’un Mariott en 2011. Les deux hôtels faisaient partie d’un méga-complexe dans la région de Tamesloht initié par la société Domaine Palm Marrakech. La société avait conclu une convention de partenariat avec le gouvernement marocain en septembre 2006, et a misé plus de 3 milliards de dirhams pour la mise en œuvre d’un projet touristique golfique haut de gamme à Tamesloht. La première unité hôtelière a ouvert ses portes en soft opening en mars dernier. Il faut dire que le projet a changé de main. En 2011, le groupe hôtelier mauricien New Mauritius Hotels (NMH), actionnaire au départ à 50%, a racheté la totalité des actions détenues par son partenaire (Conseil Stratégie Développement) de Robert et Jacques Azoulay.
Radisson: C’est un des projets financés par le fonds de la BMCE Bank à travers Actif Invest dédiés au tourisme. Un hôtel en plein centre-ville de Marrakech qui ouvrira ses portes sous l’enseigne Radisson en 2015. L’établissement est doté d’un spa, une piscine à ciel ouvert ainsi que des salles de conférences et des restaurants et est installé au Carré Eden, un méga-complexe immobilier qui comprend aussi un mall. Le projet a enregistré deux ans de retard sur son calendrier mais a fini par voir le jour.
Mövenpick: L’hôtel Mövenpick ouvre ses portes au cœur du Menara Mall de Marrakech en 2015 avec 586 chambres. Le calendrier du projet porté par la société Pickalbatros a été décalé pour des raisons techniques. Le Maroc, pour rappel, est la première implantation hors de ses frontières du groupe Pickalbatros qui compte 12 établissements hôteliers en Egypte. Avec deux établissements de 660 clefs à Marrakech, le promoteur touristique devrait porter à plus de 1.100 le nombre de ses chambres.
Les hôtels en difficulté
Le Taj Palace: JK Hôtels, dont une partie du projet a été financée par prêts bancaires contractés auprès de plusieurs banques marocaines, se sépare de nouveau d’un partenaire pour la gestion. Le Taj Hotels Resorts & Palaces a cessé de gérer l’établissement Marrakech et l’annonce sur son site internet. Ce qui inquiète bien évidemment les banques. Aucune réaction du côté du promoteur, Jawad Kadiri
O de SPA: L’hôtel situé dans la zone de l’Agdal est à 80% d’achèvement de travaux et bloque sur des financements auprès de son banquier pour la dernière partie. Pourtant, Ahmed Bennani, le promoteur, a deux hôtels à son actif dans le quartier de l’Hivernage ainsi que plusieurs riads dans la médina et la palmeraie de Marrakech.

14 Octobre 2014 
SOURCE WEB Par Revue de Presse
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