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Salaheddine Mezouar expose la nouvelle approche de la diplomatie marocaine

Salaheddine Mezouar expose la nouvelle approche de la diplomatie marocaine

Le chef de la diplomatie marocaine a été interpellé par les parlementaires sur les actions menées par son département.

L'intervention du ministre des Affaires étrangères et de la coopération devant les parlementaires a été une occasion pour revenir sur les défis auxquels a été confrontée la diplomatie marocaine en 2014. De prime abord, 

M. Mezouar a souligné qu’«il n’est pas suffisant de présenter des excuses. L’important est de trouver de nouveaux modes de coopération qui préservent les droits du Maroc». Ainsi, Rabat n’a pas hésité à faire preuve de fermeté face aux manœuvres ourdies dans les couloirs des Nations unies. Aujourd’hui, à quelques semaines de la visite de Christopher Ross, l’envoyé personnel du SG des Nations unies, le Maroc dispose de garanties concernant l’objectivité et la neutralité des fonctionnaires de l’ONU.

Dans cette lignée, Salaheddine Mezouar a précisé que le rapport du Conseil de sécurité, publié en avril dernier, avait comporté des informations erronées qui auraient pu conduire à des dérives, dont la modification des paramètres de négociation, la levée de la responsabilité de l'Algérie dans ce dossier, la mise sur un pied d'égalité d'un mouvement séparatiste et un État souverain, outre l'évocation, pour la première fois, de la question des ressources naturelles et l'instauration d'un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme. Cette année, le Maroc a obtenu des garanties concernant la gestion du dossier du Sahara. «La conversation téléphonique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI avec Ban Ki-moon a tracé les contours du rôle des Nations unies dans la résolution de ce conflit», a précisé M. Mezouar. Christopher Ross assumera la responsabilité du rapport. Ce dernier sera «factuel, et permettra le maintien des attributions actuelles de la Minurso. Celle-ci poursuivra ses missions dans le cadre du respect de son mandat actuel, sans évocation d’un autre mécanisme de surveillance des droits de l’Homme au Sahara».

La même approche diplomatique a été adoptée pour la résolution de la crise avec la France. Celle-ci est intervenue après «l’instrumentalisation du système judiciaire français par des personnes hostiles aux intérêts du Maroc pour porter atteinte aux personnalités marocaines et à la souveraineté du Royaume». C’est pour cela qu’il était nécessaire de «revoir le cadre relatif à la coopération judiciaire entre les deux pays». Dans cet ordre d’idées, Salaheddine Mezouar a été clair en soulignant que «le rétablissement de la coopération judiciaire entre les deux pays n’est guère lié au contexte marqué par les attaques terroristes qui ont touché la France».

Il est la résultante d’un processus qui a duré 9 mois avec 7 rounds de négociations. Pour aller de l’avant dans leurs relations bilatérales, une rencontre entre Salaheddine Mezouar et son homologue Laurent Fabius est prévue dans les prochaines semaines. Pour ce qui est de l’Égypte, M. Mezouar a pointé la responsabilité «d’un pays voisin, qui a fait de l’hostilité au Maroc une priorité de sa diplomatie». Mais la fermeté du Maroc s’est avérée payante. Le Caire a clairement déclaré que «l’intégrité territoriale du Maroc est sacrée».

 

7 février 2015 –

SOURCE WEB Par LE MATIN

Tags : le Maroc dispose de garanties concernant l’objectivité et la neutralité des fonctionnaires de l’ONU- Sa Majesté le Roi Mohammed VI- Ban Ki-moon- Christopher Ross assumera la responsabilité du rapport- Minurso- Salaheddine Mezouar et son homologue Laurent Fabius- Le Caire a clairement déclaré que «l’intégrité territoriale du Maroc est sacrée»-