TSGJB BANNER

Centrale solaire Noor 1 Le premier kilowatt heure injecté dans le réseau électrique en août prochain

Centrale solaire Noor 1  Le premier kilowatt heure injecté dans le réseau électrique en août prochain

Le processus de concrétisation des deux projets éolien et solaire connaît un progrès «remarquable», selon Abdelkader Amara
Le premier kilowatt-heure de la centrale solaire Noor 1, d’une capacité de 160 MW, devra être injecté dans le réseau national d’électricité en août prochain. Pour Noor 2 et 3, d’une puissance de 350 MW, les études d’injection dans le réseau sont déjà réalisées, selon le ministre de l'Énergie, Abdelkader Amara.
Le premier kilowatt-heure (kWh) de la centrale solaire Noor1 (160 MW) sera injecté dans le réseau national de transport en août 2015. C’est ce que vient d’annoncer le ministre de l’Énergie, Abdelkader Amara, dans un discours lu par son directeur de Ccabinet Abdelali Gour lors du premier Congrès espagnol pour l’énergie éolienne organisé à Madrid du 22 au 23 juin. Rappelons qu’en mars dernier, l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) avait annoncé avoir achevé l’infrastructure de raccordement de la première centrale solaire Ouarzazate (Noor 1) au réseau électrique national de très haute tension. Ce raccordement a été réalisé via la construction et la mise sous tension d’une nouvelle ligne à 225 kV entre le poste ONEE 225/60 kV d’Ouarzazate et celui de la Centrale d’Ouarzazate, qui va permettre d’effectuer les essais industriels avant l’évacuation de la puissance qui sera produite par la centrale.
Pour Noor 2 et 3 d’une puissance de 350 MW, dont le développement sera assuré par le groupement Acwa-Sener, «les études d’injection au réseau national de transport sont déjà réalisées», indique le ministre. En outre, les appels d’offres sont en cours de préparation pour la phase photovoltaïque (PV), du complexe solaire d’Ouarzazate, Noor 4, portant sur 70 MW. Globalement, se félicite Abdelkader Amara, le processus de concrétisation des deux projets éolien et solaire connaît un progrès «remarquable», en ligne avec les objectifs tracés pour les énergies renouvelables, qui représenteront 42% de la puissance installée en 2020, pour un investissement global pour les trois programmes (solaire, éolien et hydraulique) évalué à 13,1 milliards de dollars.
Ainsi, le Maroc compte déjà une capacité éolienne opérationnelle de plus de 755 MW, dont 200 MW réalisés par des entreprises privées. D’autres projets totalisant environ 538 MW sont en cours de développement. À cela s’ajoute le Programme éolien intégré de 1.000 MW dont l’appel d’offres international a été lancé en deux phases : le projet de 150 MW de Taza et le Projet éolien intégré d’une puissance totale installée de 850 MW, répartie sur cinq parcs éoliens.
Selon le ministre, depuis le lancement en 2000 du premier parc éolien de Abdelkhalek Torrès de 50 MW, la filière éolienne au Maroc est devenue un secteur d’investissement rentable qui a atteint la parité réseau et qui ne nécessite pas de subvention ou d’aide. Ce qui s'est traduit par l’augmentation significative des projets réalisés et opérationnels. Le Maroc, poursuit-il, dispose d’atouts considérables. Son potentiel éolien est estimé à 25 GW dont près de 6 GW réalisables d’ici 2030 dans des régions on-shore identifiées où la vitesse du vent varie entre 9 et 11 mètres par seconde (m/s) à une hauteur de 40 mètres du sol. Quant au potentiel éolien marocain en off-shore, les premières estimations le long des 3.500 km de ligne de côte sont de l’ordre de 250 GW, soit l’équivalent de 10 fois le potentiel éolien national en on-shore. Le Maroc, résume le ministre, connait une demande électrique qui va doubler entre 2013 et 2025, nécessitant d’accélérer la cadence de réalisation des projets, notamment en matière de moyens de production d’électricité dont le besoin est évalué à près de 12.600 MW à l’horizon 2025.

25 Juin 2015
SOURCE WEB par LE MATIN

Tags :