Casa Paris Transavia entre en jeu

18.000 nouveaux sièges offerts, 15.000 passagers attendus sur 3 fréquences hebdomadaires… ce sont les chiffres à retenir sur la nouvelle liaison Casablanca-Paris, lancée mardi 7 juillet par Transavia. La compagnie aérienne à bas coûts, filiale à 60% du groupe Air France KLM, procède ainsi à une seconde ouverture de ligne cette année au Maroc, après celle de Fès en début mai. Sur la destination Casablanca, le transporteur compte capitaliser sur la haute saison estivale pour le lancement de cette nouvelle route.
La liaison s’opèrera en effet sur la période allant de juillet à novembre 2015. «En fonction de la réactivité du marché à cette offre, nous pourrons envisager une présence sur toute l’année. La destination casablancaise est stratégique à la compagnie, sur tous les segments de clientèle (touristes, business, VFR…)», explique Hervé Kozar, directeur général adjoint commercial de Transavia France. Les tarifs vont de 45 à 60 euros, un positionnement prix qui, selon le manager, ne reflète pas le niveau de qualité du service. La compagnie opère une flotte exclusive de 737-800 d’une capacité de 189 sièges. Ce qui lui permet d’optimiser ses coûts de maintenance et de formation de ses équipes. Cette nouvelle route vient étoffer le réseau du transporteur sur la destination marocaine. Le Royaume est d’ailleurs son 3e marché le plus important en termes de nombre de passagers transportés. «Avec l’ouverture de Fès et Casablanca cette année, nous atteignons un total de 44 fréquences par semaine, 11 fréquences supplémentaires vers la France cet été», précise Kozar. Le transporteur a par ailleurs conclu un accord de coopération avec l’Office national marocain du tourisme (ONMT) pour une promotion mutuelle des destinations desservies. Transavia opère en effet déjà plusieurs vols hebdomadaires à partir de 6 villes marocaines (Essaouira, Agadir, Marrakech, Oujda, Fès et Casablanca), vers Nantes, Lyon, Strasbourg, Amsterdam et Rotterdam. Mais toutes les lignes ne se valent pas. Pour Essaouira, par exemple, la contrainte de la saisonnalité de la destination en fait l’une des moins rentables pour la compagnie low-cost.
Le 09 Juillet 2015
SOURCE WEB Par L’économiste
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