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Station de dessalement L’adjudicataire connu en septembre

Station de dessalement L’adjudicataire connu en septembre

Dix sociétés présélectionnées pour la réalisation du site, dans le cadre d’un PPP
Une enveloppe budgétaire de près de 2,5 milliards de DH

La station de dessalement de l’eau de mer de Tifnit est  appelée à assurer les besoins en irrigation dans la zone de Chtouka Aït Baha. Une alternative indispensable pour l’agriculture dans le Souss

Les agriculteurs du Souss, las de subir le stress hydrique dû à la surexploitation de la nappe phréatique et à l’irrégularité des pluies, ont tous le regard tourné vers la station de dessalement de l’eau de mer prévue à Tifnit, dans la province de Chtouka Aït Baha. Ce projet, composante intégrale du Plan agricole régional (PAR) pour assurer les besoins en eau d’irrigation, semble sur la bonne voie. Un appel à projet a été lancé par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime. Dix sociétés ont ainsi été présélectionnées pour la réalisation de ce nouveau site dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), nous indique-t-on du côté de l’Office régional de mise en valeur agricole (ORMVA). Une visite de terrain a d’ailleurs été effectuée récemment afin de permettre aux investisseurs potentiels de découvrir le site et d’aller à la rencontre des agriculteurs. Le nom de la société retenue devrait être connu d’ici septembre prochain après étude des dossiers. Le délégataire retenu devra réaliser ce projet de partenariat public-privé pour la sauvegarde de l’irrigation dans la zone de Chtouka Aït Baha.

Les fonds pour assurer la réalisation de ce programme sont de près de 2,5 milliards de DH. Un financement garanti par le Fonds arabe de développement économique et social (FADES), avec comme conseiller principal la Société financière internationale (SFI). Pour rappel, un accord-cadre précisant les règles d’exploitation de la nappe phréatique et de l’eau dessalée a été mis en place avec la wilaya de la région Souss-Massa-Draâ, le Conseil régional SMD, l’ORMVA, l’Agence du bassin hydraulique, la Chambre régionale d’agriculture, la Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes (Fifel). Le projet de l’usine de dessalement de Chtouka Aït Baha est ainsi un palliatif au problème de l’irrigation que connaît la région. Le déficit hydrique s’aggravant de plus en plus «cette unité de dessalement apportera un soulagement au secteur agricole dans la région où la surexploitation de la nappe inquiète et où le climat n’est pas toujours clément», commente ce producteur.

Approvisionnement en eau dessalée

Le projet de dessalement de l’eau de mer de Chtouka Aït Baha, vital et stratégique pour la région, permettra un approvisionnement en eau dessalée de près de 4.000 m3/ha/an. Sachant que la capacité à terme de l’usine de dessalement est de 167.000 m3 par jour. Cette unité ultramoderne avec utilisation de l’osmose inverse devrait permettre de couvrir le réseau d’irrigation sur plus de 13.000 hectares. Une capacité électrique de 34 MW permettra de mobiliser un volume d’eau de 60 millions de m3 par an, à terme. Soit l’équivalent du déficit hydrique enregistré annuellement au niveau de la nappe phréatique.

Le 11 août 2015
SOURCE WEB Par L’économiste
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