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Elections communales, régionales…Le nouveau casse-tête de la majorité

Elections communales, régionales…Le nouveau casse-tête de la majorité

Divergences sur le calendrier Réunion des chefs de la majorité le week-end prochain La Chambre des conseillers renouvelée avant fin septembre Les patrons des partis de la majorité doivent se retrouver autour de Abdelilah Benkirane le week-end prochain. Au menu, l’agenda des élections communales et régionales Abdelilah Benkirane découvre de plus en plus les casse-tête de la gestion des affaires publiques. Avant même que son gouvernement n’ait accompli les 100 jours, le voilà confronté au prochain rendez-vous électoral. Les patrons des partis de la majorité se sont donné rendez-vous le week-end prochain. A l’ordre du jour, l’agenda des prochaines élections communales et régionales. «L’essentiel est que la rentrée parlementaire d’octobre prochain soit faite avec la nouvelle Chambre des conseillers», a déclaré Abdelilah Benkirane à L’Economiste. Le reste devra être géré en fonction de cet impératif. En tout cas, le temps presse. D’autant que le chef de gouvernement ne peut pas reporter ces élections, à cause de la contrainte de la Chambre des conseillers, élue selon l’ancienne Constitution. Le nouveau texte a prévu une année de transition qui devra prendre fin en juillet prochain. Du coup, la demande de prolongation de l’actuelle chambre, faite par des conseillers, n’aura aucune chance d’aboutir. Il faudra mettre en place les instances pour que les nouveaux grands électeurs choisiront les membres de la deuxième Chambre. Mais pour en arriver là, les élections communales et régionales doivent être organisées au préalable. Et c’est dans la déclinaison de l’agenda électoral que les choses se corsent. Des partis réclament de la visibilité pour mieux se préparer. D’autres veulent être fixés suffisamment à l’avance pour savoir s’ils convoquent leurs congrès avant ou après les élections. C’est le cas notamment de l’Istiqlal et de l’USFP. Si des partis de l’opposition sont favorables à l’organisation de ces élections en octobre prochain, le PJD voit les choses autrement. Le parti de Abdelilah Benkirane veut que les élections aient lieu dans les plus brefs délais. Normal, il surfe sur une vague qui pourra le porter encore plus haut. Un de ses ministres avance le mois de juin. D’autres responsables donnent au plus tard le mois de Ramadan. Cependant, toutes les composantes de la majorité ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Il en est ainsi de l’istiqlalien Nizar Baraka, qui intervenait dimanche lors de la réunion des parlementaires de la majorité en tant que représentant de Abbas El Fassi. Pour lui, la faisabilité des élections en juin prochain paraît intenable. Car, dans l’immédiat, le plus important est de préparer la loi organique de la région avant de lancer le processus électoral. Ce qui nécessitera un nouveau découpage électoral. Il est pratiquement impossible de tenir les élections régionales en juin prochain. Sauf qu’il est presque acquis que pour la loi organique, le gouvernement conservera le même nombre de régions (16) qu’actuellement. Le découpage en 12 régions ne semble pas faire l’unanimité dans les partis politiques. On lui reproche d’avoir privilégié la dimension technique et économique. Cette disposition sera retenue, en attendant d’y voir plus clair. SOURCE WEB Par M. C.