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Distillation des plantes médicinales et aromatiques L’Université Cadi Ayyad expérimente une technologie solaire

Distillation des plantes médicinales et aromatiques L’Université Cadi Ayyad expérimente une technologie solaire

Le Centre national d’études et de recherche sur l’eau et l’énergie (CNEREE) de l’Université Cadi Ayyad de Marrakech a développé, pour la première fois au Maroc, une technologie thermo-solaire pour l’extraction des huiles essentielles des plantes aromatiques et médicinales (PAM) en collaboration avec l’entreprise allemande Simply Solar, le bureau d’études allemand Com.E et deux ONG marocaines, CDRT et JECA. Des essais de faisabilité d’extraction de l’huile essentielle par distillation de différentes plantes aromatiques et médicinales de la région, notamment le thym et la lavande, par l’énergie solaire ont été menés sur ce pilote (parabole solaire + unité de distillation) installé au CNEREE, alors que l’étude a été réalisée sur une coopérative de la région qui fait l’extraction des huiles essentielles des plantes aromatiques et médicinales par l’énergie conventionnelle. Cette méthode a également permis une bonne qualité de produits obtenus et une nette amélioration du rendement de distillation par rapport au distillateur conventionnel.

Au niveau national, la distillation des PAM produit 60 tonnes par an d'huiles essentielles qui sont essentiellement destinées à l’industrie pharmaceutique. Lors de la campagne 2012-2013, le Maroc a occupé le douzième rang parmi les exportateurs mondiaux avec une recette de près de 250 millions de DH pour les PAM cultivées et de 370 millions de DH pour les PAM spontanées.

Le secteur est caractérisé par des quantités moyennes d'environ 33.000 tonnes, cédées annuellement, et procure 500.000 journées de travail pour 25 millions de DH de revenus. Cependant, le secteur des plantes médicinales, où s'activent 57 opérateurs et trois associations, demeure confronté à plusieurs entraves. La prédominance des cultures spontanées sur ce qui est produit constitue l’un des plus sérieux obstacles. «La production est globalement assurée par les PAM spontanées, alors que les cultivées contribuent à environ 2%», note le rapport final, intitulé «Stratégie nationale de développement du secteur des plantes aromatiques et médicinales au Maroc» établi par l'USAID. Le Haut Atlas, l’Anti-Atlas, les plateaux de l’Oriental et le Rif restent les zones les plus riches en PAM et où poussent le paprika, la coriandre, le cumin, le safran, le fenouil, l’anis, la lavande ou encore le jasmin.

Le 19 Juin 2016
SOURCE WEB Par Le Matin

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