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TOURISME Zagora accueille le 1er Forum dédié au Tourisme Durable

TOURISME Zagora accueille le 1er Forum dédié au Tourisme Durable

Zagora dispose de belles particularités culturelles, patrimoniales, artisanales, historiques et architecturales. Qui fait quoi ? De nombreux exposés ont permis au cours de ce forum, tenu du 29 mars eu 1er avril dernier, de mettre en valeur les particularités aussi bien culturelles que patrimoniales, artisanales, historiques, architecturales qui constituent les potentialités de toute cette région du Sous -Massa- Draa, une région qui je l’affirme semble être parfaitement vécue et partagée par l’ensemble des présents à l’écoute de la pertinence des questions et interrogations posées. J’ai pu découvrir, pour ma part, au fil de ces journées et par les nombreux échanges qui se manifestent lors de telles journées, combien la notion de développement durable est présente, ancrée aussi bien chez les jeunes que chez les différents opérateurs et responsables locaux présents. Il est un fait que beaucoup de choses ont été exposées, expliquées, définies, mais je dirais que de manière générale auront toujours été posées les questions relatives aux manques de directives, de définitions, de qui est qui et qui fait quoi ? Les jeunes posent les bonnes questions Pour le développement durable, des jeunes ont su poser les questions relatives au fondement même de la survie locale par le problème de l’eau, de sa gestion, de son devenir. Certains ont même soulevé les problématiques liées aux effets de cascades de la mauvaise gestion de l’eau d’une région l’une sur l’autre soulevant en cela la perpétuelle question historique de la survivance, plus encore de la comparaison de la vie des aïeux et de ce qui leur reste à ce jour. Questions pleines de sens, mais aussi profondes, existentielles, remarquées, car posées par de jeunes demoiselles, posément, et pas plus âgées que la quinzaine : pertinentes ! Pour ma part, je retiendrai surtout le fait qu’actuellement, il n’est plus possible de considérer que les choses se feront selon la mode, sans modèle, consignes, orientations concrètes, appuyées véritablement d’une dynamique régionale avant toute chose comme un véritable projet, élaboré, qualifié, quantifié et financièrement arrêté sans pour cela oublier bien entendu l’ensemble des efforts qui ces dernières années auront été consentis. Plus que jamais, l’état des lieux régional détermine le fait que la régionalisation active, administrative et financière devient une nécessité absolue ayant à prendre en charge et proximité des résolutions durables, équilibrées, constructibles et rationnelles par rapport aux possibilités et capacités patrimoniales réelles de chaque région avec partage et échanges avec les acteurs locaux. Il est urgent d’arrêter l’hémorragie des mini projets facilement copiables, car existants ailleurs, mais inadaptés en d’autres lieux. L’initiative privée, un moteur de développement déterminant Il est grand temps d’enlever l’initiative aux collectivités locales de facilité et donner des permis d’exercer en tous lieux sans que définitions d’ensemble de développement durable soient envisagés et dans le seul but de considérer qu’il est nécessaire de faire. Beaucoup plus vrai, car seule l’initiative privée restera le véritable moteur d’un développement durable, qu’il soit touristique ou autre, la région doit devenir le modèle donnant les grands axes de développement régional avec informations et communications partagées régionalement, afin que chacun se retrouve et ne s’investisse pas à contrario des volontés ou chantiers reconnus que d’initiés. Il apparaît plus que jamais nécessaire que les déclinaisons des orientations régionales reviennent vers le local et non pas que le local fasse pour essayer de bien faire au risque de continuer à gâcher beaucoup d’énergies et celui de mécontenter jusqu’à l’obligation de revendiquer ! Publié le : 16 Mai 2012 – SOURCE WEB Par Farida .Moha LE MATIN