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Chambre des représentants Adoption du projet de loi portant approbation de l'acte constitutif de l’Union africaine

Chambre des représentants Adoption du projet de loi portant approbation de l'acte constitutif de l’Union africaine

Le Maroc franchit un nouveau pas sur le chemin de son retour au sein de sa «famille institutionnelle africaine». En effet, après l’examen et l’adoption de l’acte constitutif de l’Union africaine par la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE dans la matinée du mercredi, les membres de la Chambre des représentants ont procédé, le même jour, à l’adoption de ce texte lors d’une séance plénière.

Les représentants de la Nation ont entamé la première session de l’année législative par l’adoption, à l’unanimité, du projet de loi portant approbation de l'acte constitutif de l’Union africaine (UA), signé le 11 juillet 2000 à Lomé, et du protocole additionnel, adopté le 3 février 2003 à Addis-Abeba et le 11 juillet 2003 à Maputo (Mozambique). Examiné puis validé par les membres de la Chambre des représentants lors d’une séance plénière tenue hier au siège du Parlement, le texte en question est nécessaire pour la confirmation de la démarche du Royaume consistant à reprendre son siège au sein de cette institution panafricaine.

L’acte en question avait été adopté lors de la dernière réunion du Conseil de gouvernement puis celle du Conseil des ministres. La formation des différents organes de la Chambre des représentants a permis son examen et son adoption par la commission des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE, comme le stipule la loi en vigueur. Composée mardi dernier, la commission présidée par le parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), Mohammed Yatim, a examiné et adopté le texte en question quelques heures seulement avant son passage en plénière.

En marge de cette adoption, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, a déclaré que le retour du Maroc au sein de sa «famille institutionnelle» n’était qu’une question de temps. «Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour que le Maroc puisse réintégrer l’Union, où il contribuera à l'action africaine et au développement du continent» a-t-il souligné. De son côté, le président de la commission, Mohamed Yatim, a affirmé que l’ensemble des partis politiques et des groupes parlementaires ont «mis de côté leurs différends», étant donné que «l’intérêt national est au-dessus de toute autre considération».

Dans cette même logique, la Chambre des conseillers devrait également tenir aujourd’hui une séance plénière consacrée à l'examen et au vote du texte en question. Selon un communiqué de la présidence de la seconde Chambre, cette réunion est prévue à 18 heures. Elle constituera la dernière étape dans ce processus législatif relatif à l’adoption du projet de loi portant approbation de l'acte constitutif de l’Union africaine.

Pour rappel, le Royaume avait annoncé, en juillet dernier, sa volonté de réintégrer l'organisation qu'il avait quittée en 1984. Depuis, S.M. le Roi Mohammed VI a multiplié les visites diplomatiques en Afrique avant la tenue du 28e Sommet de l’Union prévu le 29 janvier prochain à Addis-Abeba. En plus de l’examen de la demande marocaine, le Sommet devra se pencher également sur le choix d’un remplaçant à la présidente de la commission de l’Union, Dlamini Nkosazana Zuma. La responsable, connue pour ses positions hostiles au Maroc, semble être tentée par la présidence de son parti politique en Afrique du Sud, le Congrès national africain.

Le 18 Janvier 2017

SOURCE WEB Par  Le Matin

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