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TOURISME LES EUROPEENS VOYAGENT CHEZ EUX LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS

TOURISME  LES EUROPEENS VOYAGENT   CHEZ EUX LES NOUVEAUX COMPORTEMENTS

LES INTENTIONS DE DEPART ENREGISTRENT DES RECORDS A LA BAISSE 31% VEULENT SE RENDRE AU MAGHREB ET AU MOYEN-ORIENT Les destinations hors Europe demeurent marginales. Moins d’un tiers (31%) a l’intention de se rendre au Maghreb et au Moyen-Orient pour les vacances d’été, compte tenu des événements récents. Et si les deux tiers ne pensent pas aller dans ces pays, seule la moitié d’entre eux met en avant les événements en cours. C’est particulièrement le cas des Allemands et des Autrichiens qui sont plus sensibles que les autres à l’actualité dans ces régions Partir ou ne pas partir en vacances d’été? Cette année, moins de 3 Européens sur 5 (58%) ont l’intention de partir au moins une fois en vacances cet été (entre juin et septembre inclus). Les effets de la crise se font « enfin » sentir sur les intentions de départ puisque ce score représente 8 points de moins par rapport à l’an dernier (66%) et se trouve être le plus bas jamais atteint dans le baromètre (le record était de 60% en 2006). C’est l’une des conclusions du Baromètre Ipsos / Europ Assistance du mai 2012 sur les «Intentions et Préoccupations des Européens pour les Vacances». Si les Européens sont tous impactés, ce changement de comportement est plus marqué dans les pays où la situation économique et sociale est plus incertaine. C’est notamment le cas pour les Italiens (63% d’intention de départ contre 78% l’an dernier, soit 15 points de moins), les Espagnols (51% contre 65%, soit 14 points de moins) et les Britanniques (51% contre 61%, soit 10 points de moins). Ce sont les intentions de départ « multiples » qui pâtissent le plus du mauvais contexte économique et social actuel. Le privilège des départs multiples est désormais réservé à 17% des Européens (-8 points par rapport à 2011). C’est particulièrement vrai pour les Italiens et les Espagnols qui sont respectivement 18% et 10% à avoir l’intention de partir plusieurs fois cet été (contre 37% et 26% l’an dernier). En revanche, les Français semblent être plus optimistes. Même si une proportion plus faible qu’en 2011 envisage les départs multiples (15% contre 20% en 2011), leur intention de partir au moins une fois cet été ne fléchit pas cette année (70% contre 68%). Au final, les intentions de départ unique ne sont pas touchés, stables par rapport à l’an dernier (41%) mais également sur l’ensemble de la période. Près d’1 Européen sur 7 (13%) cite les vacances comme étant un poste budgétaire sur lequel ils font déjà ou ont l’intention de faire des économies, selon le baromètre. Les vacances sont moins impactées que l’habillement, qui arrive en tête des citations des Européens (17%) mais tout autant que les dépenses en jeux, produits technologiques ou culturels (14%). Mais la réduction des dépenses liées aux vacances touche inégalement les Européens. La proportion de ceux qui veulent limiter ce poste budgétaire est plus forte pour les Espagnols et les Italiens (respectivement 20% et 17%) tandis que pour les Allemands, elle reste plus marginale (8%). Pour les Britanniques en revanche, les vacances sont le premier poste à subir (aujourd’hui ou à l’avenir) des arbitrages (14%) devant l’habillement (12%) et les dépenses de transport (10%). S’habiller ou voyager? Au final, seules l’alimentation et la santé semblent incompressibles pour tous les Européens. Si une majorité d’entre eux ayant l’intention de partir en vacances cet été, déclarent que les vacances sont un poste sur lequel ils veulent faire des économies (53%), ils sont tout aussi nombreux à dire qu’ils comptent dépenser autant qu’en 2011 (50%). Les autres étant plutôt partagés entre dépenser plus (24%) ou dépenser moins (22%). Les tensions inflationnistes observées dans l’ensemble des pays depuis 2011 permettent toutefois de nuancer ces dernières déclarations, est-il expliqué. Où voyager? 79% des Européens ont l’intention de rester sur le continent pour les vacances d’été 2012. La France redevient cette année la destination touristique la plus envisagée par les Européens (20% contre 17% l’an dernier), devant l’Italie (18% contre 21%) et l’Espagne (14% contre 16%). De plus, près de la moitié des Européens (48%, +1 point) privilégient le tourisme national cette année, tendance à la hausse auprès des Français et des Autrichiens : 67% (+7 points) des Français passeront les vacances dans leur pays et 26% (+6 points) des Autrichiens. En Autriche, ce repli sur soi se fait au détriment des départs vers les pays du Sud (48% contre 52% en 2011) Les destinations hors Europe demeurent marginales : 4% des Européens ont l’intention de partir en Amérique du Nord, 3% en Afrique, 2% an Asie ou dans les pays du Pacifique et seulement 1% an Amérique Latine ou aux Caraïbes. Dans le détail, les derniers événements au Maghreb et au Moyen-Orient semblent affecter de manière variable le comportement des Européens. Pour ceux s’étant déjà rendus dans ces régions ou ayant l’intention d’y aller (35% des Européens), on observe des opinions assez partagées : moins d’un tiers (31%) a l’intention de se rendre au Maghreb et au Moyen-Orient pour les vacances d’été, compte tenu des événements récents. Et si les deux tiers ne pensent pas aller dans ces pays, seule la moitié d’entre eux met en avant les événements en cours. C’est particulièrement le cas des Allemands et des Autrichiens qui sont plus sensibles que les autres à l’actualité dans ces régions (respectivement 47% et 40% déclarent ne pas avoir l’intention d’y aller). Méthodologie Ipsos a réalisé, pour le compte d’Europ Assistance, une enquête auprès d’un échantillon de 3.523 Européens âgés de 18 ans et plus (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges et Autrichiens), du 13 février au 26 mars 2012. Cette enquête a été conduite par téléphone, au domicile des personnes interrogées et selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) après stratification par région et par taille d’agglomération. SOURCE WEB Par Fatim-Zahra TOHRY L’Economiste