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Un appui aux malades atteints d’hépatite C

Un appui aux malades atteints d’hépatite C

 

 

· Les démunis seront pris en charge

· Une initiative de SOS Hépatites, Roche Maroc et l’INDH


· La maladie causera 44.000 décès d’ici 20 ans


COUVERTURE à 100% aux malades atteints de l’hépatite C. Un programme qui vise principalement les personnes démunies et qui n’ont aucune couverture sociale. SOS Hépatites, INDH et Roche Maroc, ont lancé un programme d’aide aux personnes défavorisées pour leur assurer le traitement nécessaire. Selon le directeur général de Roche Afrique du Nord, «cette initiative va permettre à des personnes à faibles revenus d’accéder aux diagnostics et aux traitements les plus innovants en matière d’hépatites virales».
L’opération sera financée à hauteur de 70% par la société Roche, en offrant les médicaments aux malades indigents atteints d’hépatite C, inscrits au complexe social Omar Ibn Al Khatab à Derb Soltane. L’organisation SOS Hépatites financera les 30% qui restent, en collaboration avec le programme INDH.
D’après une étude faite par l’association SOS Hépatites en 2009, au Maroc, une personne sur douze est atteinte de l’hépatite C, mais ne le sait pas. Avec plus de 3 millions de personnes contaminées, le Maroc est classé parmi les zones endémiques à l’échelle mondiale. L’hépatite C sera dans vingt ans la cause directe de 44.000 décès au Maroc, dont 8.800 liés au cancer du foie et 35.000 liés à la cirrhose. Cette maladie est hissée au rang de priorité sanitaire à l’échelle mondiale, c’est pourquoi le Maroc vient de créer une commission nationale pour agir contre les hépatites. Aux dimensions sanitaire et sociale de ce fléau, aussi grave que les cancers ou le sida, s’ajoute le manque de ressources financières, véritable barrière à l’accès à des soins adéquats.
Ce programme d’aide aux malades sera traduit par un traitement de 3 mois, et un suivi qui sera fait à la fin de cette période. L’objectif est d’assister le malade jusqu’à ce que le virus devient passif. Cette opération sera dispensée aux habitants du quartier Derb Soltane, une préfecture qui connaît le nombre le plus élevé des personnes atteintes.
La cherté des médicaments et leur rareté sont une entrave à la guérison des patients marocains atteints d’hépatites. Tous les médicaments ne sont pas exonérés de la TVA et certains sont en pénurie, notamment le Baraclud, distribué en exclusivité par les laboratoires Maphar.


 

Source : web L’Economiste Maroc    par  F. Z. K. le 16/10/2010