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Le Maroc invité d\'honneur du Salon des énergies renouvelables de Lyon

Le Maroc invité d\'honneur du Salon des énergies renouvelables de Lyon

 

Dernière mise à jour : 10/02/2011 à 11:40

 

Le Maroc sera l'invité d'honneur du Salon des énergies renouvelables de Lyon, dont la 10-ème édition se tiendra du 15 au 18 février avec la participation des professionnels, à l'échelle mondiale, de l'énergie et du bâtiment.

Le royaume sera représenté à cette manifestation par une importante délégation composée de hauts responsables du ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, et d'acteurs institutionnels opérant dans le domaine des énergies renouvelables dont l'Office National de l'Electricité (ONE), l'Agence de Développement des Energies renouvelables et de l'efficacité énergétique (Aderee), la Société d'Investissement Energétiques (SIE) et "Morrocan Agency For Solar Energy" (MASEN ).

La délégation marocaine présentera, à cette occasion, la stratégie énergétique du royaume basée sur la diversification des ressources et notamment les projets solaires et éoliens de 2000 MW chacun et dont l'achèvement est prévu pour 2020. Ainsi, à cette date, avec l'achèvement de ces deux projets, la capacité électrique d'origine renouvelable sera portée à 42 pc de la puissance totale installée contre 26% actuellement.

L'inauguration de ce Salon sera également l'occasion de présenter l'offre marocaine en énergies renouvelables et efficacité énergétique conçue dans une perspective d'intégration industrielle avec des zones industrielles dédiées dont la Cleantech d'Oujda et conférant de nombreux avantages législatifs et fiscaux aux investisseurs nationaux et étrangers.

Par ailleurs, une journée Maroc est également prévue le 16 février où les différents acteurs institutionnels présenteront les projets développés et les opportunités offertes par le Royaume dans le domaine des énergies renouvelables.

Né à Lyon, porté par des pionniers investis et mobilisés par le développement des énergies renouvelables, ce Salon a contribué, depuis son origine, au développement de chacune des filières.

Selon le directeur du Salon, Arnaud Wigniolle, le chemin parcouru au niveau mondial est presque timide si on le compare à celui qui reste à parcourir pour atteindre l?objectif 2020 : porter la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à 23%.

Source : web MAP

 

omx �u,�k �g r exemple le potentiel de l’uranium et du thorium de générer de l’énergie pour des dizaines de milliers d’années.

 

L’idole qu’est l’énergie «renouvelable» fait partie de l’idole plus large de la «durabilité». Toutes deux sont de fausses idoles qui obscurcissent la vraie beauté du capitalisme, qui est que pour produire de l’énergie, et tout le reste, il est mieux que «durable», il est  progressif. «Renouvelable», ou «durable», implique que la trajectoire idéale de la vie est une répétition, utilisant les mêmes méthodes et matériaux encore et encore.

Mais c’est là un idéal tout juste bon pour un animal, pas pour un être humain. Le mode humain d’existence est de toujours devenir meilleur, toujours s’améliorer, toujours découvrir comment utiliser de nouvelles matières premières pour créer de l’énergie.

Un faux idéal né du mysticisme vert

La racine du fétiche sur l’énergie «renouvelable» est l’idéal vert de minimiser l’impact de l’homme sur la nature. C’est étayé par le fait que la seule source d’énergie «renouvelable» pratique, les barrages hydroélectriques, subit l’opposition du mouvement vert pour interférence avec «les cours d’eau qui coulent librement».

Ces mouvements aiment le solaire et l’éolien malgré leurs lamentables performances sur le terrain, pour des raisons idéologiques, et au bout du compte, religieuses : l’idée qu’une société reposant seulement sur le soleil et le vent est en accord avec leur idéal d’un monde où l’homme marche sur la pointe des pieds sur la planète, au lieu de la transformer.

Si nous mettons de côté la religion verte, «l’énergie renouvelable» est un faux idéal qui n’a pas sa place dans une discussion rationnelle sur l’énergie. La seule question qui compte sur l’énergie est : quelle source d’énergie fera le mieux avancer la vie humaine, maintenant et dans le futur, à un horizon pertinent, et non dans 5 milliards d’années ?

 

Et la seule manière de répondre à cette question est de laisser les consommateurs et les producteurs libres de chercher des réponses toujours meilleures dans un marché libre. Alors, nous aurons toujours la meilleure sorte d’énergie : l’énergie progressive.

 

Article publié en collaboration avec Contrepoints

Mercredi 2 Mai 2012

Source : WEB    Par Alex Epstein  Libération

(Directeur du Center for Industrial Progress)