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Hôtellerie Accor convoite 30 destinations africaines

Hôtellerie  Accor convoite 30 destinations africaines

Tous les nouveaux managers de la filiale HotelServices Afrique étaient présents le 2 avril à Casablanca, pour présenter la nouvelle stratégie africaine du groupe.

 

Le groupe Accor lorgne le marché de l’hôtellerie africain. Sa stratégie est ficelée et sera pilotée à partir de Casablanca. Et c’est depuis la métropole marocaine que le groupe a décidé d’annoncer cette stratégie qui sera portée par la nouvelle filiale HotelServices Afrique. Ceux qui parmi l'assistance s’attendaient, ce 2 avril, à la livraison des principaux contours de cette feuille de route sont restés sur leur faim. Sans préciser les destinations cibles et les montants d’investissements, le groupe français s’est contenté d’annoncer qu'il ciblerait une trentaine de villes africaines.

Des villes où le groupe devra investir et/ou reprendre ou gérer des unités hôtelières. «Au moins 4 sur les 14 marques que compte le groupe seront développées en Afrique», a déclaré Jean-Jacques Dessors, DG d’HotelServices Méditerranée, Moyen-Orient et Afrique et membre du comité exécutif du groupe. Il s’agit de Sofitel, Novotel, Pullman et Ibis. Leur déploiement se fera en fonction des marchés. À titre d’exemple, pour les marchés caractérisés par les longs séjours, notamment ceux où sont menées des explorations pétrolières, Accor «pourrait opter pour la marque Adagio», déclare Dessors. La marque Ibis sera déployée, quant à elle, sur les marchés où la clientèle domestique est importante et dense. L’expérience du groupe au Maroc, précisément à Casablanca, aurait inspiré le management. «Nous comptons dupliquer ce que nous avons effectué à Casablanca près du port en lançant plusieurs marques sur un même site, Ibis, Novotel et Sofitel, à titre d’exemple. Ce type de villages Accor pourrait s’avérer une approche appropriée pour certaines destinations africaines», souligne Dessors. L’Afrique subsaharienne, elle, pourrait abriter un nombre important d’hôtels Pullamn, «vu que ce marché est caractérisé par une clientèle plutôt business», précise Philippe Baretaud, en charge du développement pour les marques du groupe Accor pour l’Afrique et l’océan Indien.En ce qui concerne le risque pays, le groupe se dit très confiant. «Malgré les risques que pourrait présenter l’Afrique, nous avons toujours accompagné le continent dans le développement du secteur touristique. Vous savez, nous avons déjà ouvert des hôtels en Afrique, mais nous ne les avons pas fermés malgré la présence de plusieurs risques», déclare pour sa part Antoine Guego, DG d’Accor HotelServices Afrique.Ce dernier a rappelé notamment que les attentats de Marrakech n’avaient pas changé la politique du groupe au Maroc où il a renforcé sa présence. Cependant, il a fermé des unités pour des raisons de rentabilité. Selon nos informations, il s'agirait de l’hôtel Mercure à Ouarzazate. «Le groupe Accor avait repris le site du Club Med et a lancé deux établissements, en l’occurrence Ibis et Mercure. En 2013, la chaîne hôtelière a décidé de fermer Mercure et actuellement des négociations sont en cours pour une reprise de l’hôtel par des groupes notamment étrangers», nous confie Zoubir Bouhout, directeur du conseil provincial d’Ouarzazate. À Safi, le groupe a abandonné son projet d’ouverture d’un hôtel Ibis, alors que tout était fin prêt pour le démarrage des travaux. Il n'empêche, Accor, premier investisseur hôtelier au Maroc, compte bien y renforcer sa position. D’où d’ailleurs le choix d’installer le siège de sa filiale africaine à Casablanca. C'est donc depuis cette ville que le groupe devra piloter toutes les opérations et le développement en contrats de franchise ainsi que ceux de management pour l’ensemble de son réseau hôtelier africain.

4 avril 2014   _SOURCE WEB  Par Mohamed Amine Hafidi, LE MATIN

Tags : Tous les nouveaux managers de la filiale HotelServices AfriqueACCOR- le groupe français s’est contenté d’annoncer qu'il ciblerait une trentaine de villes africaines- Des villes où le groupe devra investir et/ou reprendre ou gérer des unités hôtelières. «Au moins 4 sur les 14 marques que compte le groupe seront développées en Afrique- Jean-Jacques Dessors, DG d’HotelServices Méditerranée, Moyen-Orient et Afrique et membre du comité exécutif du groupe- pour les marchés caractérisés par les longs séjours, notamment ceux où sont menées des explorations pétrolières, Accor «pourrait opter pour la marque Adagio», déclare Dessors- La marque Ibis sera déployée, quant à elle, sur les marchés où la clientèle domestique est importante et dense- Ce type de villages Accor pourrait s’avérer une approche appropriée pour certaines destinations africaines- L’Afrique subsaharienne, elle, pourrait abriter un nombre important d’hôtels Pullamn, «vu que ce marché est caractérisé par une clientèle plutôt business»- Philippe Baretaud, en charge du développement pour les marques du groupe Accor pour l’Afrique et l’océan Indien- Antoine Guego, DG d’Accor HotelServices Afrique- Malgré les risques que pourrait présenter l’Afrique, nous avons toujours accompagné le continent dans le développement du secteur touristique- choix d’installer le siège de sa filiale africaine à Casablanca-