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Festival Oh mon beau Festival Miroir Oh Mon beau miroir !!

 Festival  Oh mon beau Festival  Miroir Oh Mon beau miroir !!

Chaque région , chaque grande ville du Royaume veut désormais son festival de musique, de théâtre, des arts populaires, des arts plastics, du cinéma, ou telle manifestation sportive, en fait un marqueur fort de l’identité régionale , et de la décentralisation… Chaque décideur politique, chaque acteur de la vie sociale tient à promouvoir son action culturelle, étayant son discours par la création de manifestations… Miroir des aspirations à vivre autrement dans la ville, la région . Evolution des aspirations citoyennes . Rente de situation pour d’autres . Attention l’Over Dose nous guette.Il y a quelques dizaines d’années, à part le Festival des Arts populaires de Marrakech, on ne se battait pas au portillon…. Nous avons vu apparaitre le Festival des Musiques Sacrées de Fès « juin 2014 », le festival des Alizés à Essaouira et le festival Gnaouas « juin 2014 », à Rabat   Mawazine dans la série “ musiques à la mode “ juin 2014 ( à son origine un festival traitant de l’ Histoire du Maroc ). Depuis ces événements généralement estivaux font florès, Agadir « festival Timitar » juin 2014, Tanger un Festival du Théâtre « Rencontre des Cultures » Juillet 2014, un festival de musiques classiques arabo musulman « Tarab », l’ancêtre «Tanjazz » en septembre, à Tétouan «Voix de femmes » juin 2014 etc. Sans compter « cerise sur le gâteau » les Marathons Rabat, Casablanca, Marrakech… Ce n’est pas tout d’annoncer la couleur et de créer de toute pièce une manifestation culturelle. Le parcours du combattant ne fait que démarrer quand il faut constituer un comité de direction, s’entourer de l’expertise de personnalités reconnues dans le secteur social et artistique que l’on compte promouvoir…  La musique, le théâtre, les arts de la rue dans tous leurs états ! et un budget souvent exponentiel qui surprends les initiateurs.En ces périodes de vaches maigres il faut un certain courage pour aller à la chasse aux sponsors, car il y a un gouffre entre l’appui sympathique et désintéressé des acteurs politiques de chaque ville et le “ mur de l’argent “ lorsqu’il faut collecter “ sou à sou “ en vue de boucler un budget qui explosera de toute façon.Une question de fond tout d’abord…Considérons que nous avons trois ou quatre grands festivals à vocation internationale, ceux ci assèchent de tradition les budgets   de nos grands groupes nationaux et internationaux ; Les institutionnels saupoudrent les maigres subventions dont ils sont dotés et ne peuvent être des acteurs financiers majeurs… Que reste il alors pour nos festivals régionaux qui présentent eux aussi un intérêt évident plus en prise avec les attentes locales ? Au surplus ces nouveaux décideurs ne connaissent pas les codes qui leur permettront de présenter clairement leurs projets aux décideurs financiers .Rappelons nous cette polémique en France il y a 3 ou 4 ans avec le “ Téléthon ” ! De nombreuses associations s’étaient plaint de la puissance d’aspiration financière de cette soirée organisée sur une chaine TV d’état, l’organisateur Pierre Berge avait été obligé de reconnaitre que tout le monde avait sa place … et que le soleil caritatif et culturel brillait pour toutes les associations ! Méfions nous de ne pas tomber dans les mêmes errements.Autre problème désormais pour tous ces festivals : le calendrier à l’échelon national, tel Festival d’Essaouira qui se voit déborder par le Festival des musiques sacrées de Fès ! Tel autre à Agadir en concurrence avec ceux qui vont avoir lieu à Tanger ou Tétouan… Bref il est urgent de coordonner toutes ces dates afin d’éviter des doublons préjudiciables et laisser chaque prestation « respirer », vivre sa vie (ou tout simplement survivre ) .

Quelques pistes ?

Reprendre certains festivals fondateurs à coloration marquée : musique sacrée, cinéma, théâtre qui pourrait être itinérant afin de partager les frais et élargir l’audience. Choisir un Timing ( climat, congés scolaires ) en fonction des contraintes d’audience, de la rentabilité – n’ayons pas peur des mots - .Concentrer les « fonds financiers « sur ces festivals pour éviter la dilapidation des fonds publics en faveur de « prestation exutoire « qui n’ont de culturel que le nom ! Promouvoir au sein des festivals des œuvres originales, des artistes vivant au Maroc qui participeront ainsi à la promotion de la culture locale et à sa mise à niveau.                         PandoreEncadré

Festival de la musique sacrée  à l’abordage.Fin mai, début juin, les festivals différents les uns des autres et démarrent en fanfare, à Fès, la 20ème édition du festival de la musique sacrée n’a pas trouvé cette aura des années précédentes. A vrai dire, aujourd’hui, on ne sait plus un peu trop où en-est le festival et sa stratégie. Peu rassurant pour ses ambitions spirituelles où ce festival régnait en maître sur la place musicale. Ce monopole a pris fin avec l’arrivée dans le désordre d’autres festivals plus patrimoine les uns que les autres ce qui doit obliger le ministère de Tutelle à élaborer un calendrier qui défit les dates de la tenue de chaque manifestation pour éviter le surbooking.Quand aux sponsors, ils doivent comprendre que les festivals Mawazine et la musique sacrée ne sont pas tout le Maroc, ils doivent équilibrer leurs sponsorings démocratiquement sur les autres festivals qui jouent un rôle régional de premier ordre. En effet, les deux festivals musique sacrée et Mawazine cannibalisent d’importants budgets à tel point que leurs responsables de ces deux manifestations dépensent sans compter.

Exemple pour la musique sacrée

La création aurait coûté 4 millions de dirhams.

Le cachet du chanteur Roberto Alagna est de 1 million cinq cent mille dirhams.Le chanteur Irakien qui n’a rien avoir avec la musique sacrée a encaissé 100 000 dollars etc. En plus, le groupement familial autour de cette manifestation dont le responsable numéro un, touche mensuellement 40.000 dirhams plus les frais de déplacement et les billets d’avion. Au fait ce Monsieur a-t-il le droit de cumuler, par ailleurs, il est membre de Haca avec un salaire de 50.000 dh. Par ailleurs, en cas de changement de direction, les archives et le carnet d’adresse constitués durant les 20 ans d’existence sont les propriétés du festival. A l’évidence, cette révolution culturelle a été facilitée par le rajeunissement des équipes de l’émergence d’une nouvelle dream team région.

Chaque festival régional se devait aussi de muscler son staff pour mener la contre offensive face à des niveaux de plus en plus féroces et sur tous les fronts.

8 Juillet 2014 _SOURCE WEB Par la rédaction La Vie Touristique

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