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Renault Tanger Nissan reviendra pour la phase III

Renault Tanger Nissan reviendra pour la phase III

C’est ce qu’a annoncé Carlos Ghosn lors de l’inauguration Le Lodgy présenté en avant-première au Souverain 70.000 véhicules sortiront de l’usine en 2012 Indéniablement, Renault Tanger se veut la plus grande usine automobile au sud de la Méditerranée, en Afrique et au monde arabe avec plus de 6.000 effectifs d’ici 2015. Le site est bien parti pour devenir la nouvelle référence de l’industrie automobile mondiale, estime Carlos Ghosn lors de la présentation de l’usine devant le Souverain «Ce qui va être produit à Tanger ce sont trois voitures, deux concepts en quatre caisses complètement nouveaux», annonce d’emblée Carlos Ghosn, PDG de l’alliance Renault-Nissan lors de l’inauguration royale jeudi 9 février de la dernière née des usines automobile du constructeur français. L’événement a été marqué par la présence du Souverain et du déplacement d’un mini-gouvernement piloté par Abdelilah Benkirane. Conseillers du Roi, ministres, patrons d’entreprises, banquiers… sont venus nombreux assister à la révélation en avant-première mondiale du Lodgy, fer de lance de Tanger. Selon le président de l’Alliance, l’usine devra permettre le développement de la gamme Low-Cost puisqu’elle vient en complémentarité avec le site de Pitesti (Roumanie) qui est arrivé à saturation. La commercialisation au Maroc des premiers Lodgy est prévue vers la fin avril-début mai, pratiquement en même temps que son lancement sur le marché européen. Autre nouveauté, la X67 dont l’autorisation de fabrication est imminente sera révélée en première mondiale au salon Auto-Expo de Casablanca en mai prochain. Indéniablement, Renault Tanger se veut la plus grande usine automobile au sud de la Méditerranée, en Afrique et monde arabe avec plus de 6.000 effectifs d’ici 2015. Le site est bien parti pour devenir la nouvelle référence de l’industrie automobile mondiale, estime Carlos Ghosn lors de la présentation de l’usine devant le Souverain. Plus encore, le site permet d’importantes économies d’énergie tout en étant le plus respectueux de l’environnement: zéro émission de CO2 et zéro rejet d’eaux industrielles. Pour cette première année de démarrage, la capacité de production sera comprise entre 60.000 et 70.000 véhicules, dont 80% dédiés à l’export (soit environ 56.000 unités). Dès 2013, l’usine sera appelée à monter en cadence pour atteindre les 170.000 voitures, dont 80 à 90% dédiés à l’export. La conjoncture difficile en Europe ne brime pas pour autant l’élan de productivité, au contraire. Selon Ghosn, a priori, 2012 sera une bonne année pour l’automobile: «nous prévoyons 3 millions de véhicules de plus cette année. Ceci étant, le marché européen serait en contraction de quelque 3 % seulement», prévoit le patron de Renault. Sur l’éventuel retour de Nissan, le top management de l’Alliance confirme le «come back» du constructeur nippon qui devra occuper la phase III du site de Melloussa. En attendant, il va falloir gérer les priorités. En plus clair, Renault se réserve la première et la deuxième tranche compte tenu du succès de la gamme dite «entry», spécialité de l’usine de Tanger. Ghosn n’infirme nullement que des pourparlers sont en cours avec l’Etat algérien pour une éventuelle implantation. «Si le gouvernement algérien souhaite monter une usine, je préfère que ce soit Renault qui s’en charge. Nous sommes extrêmement intéressés mais il n’y a rien de concret pour le moment ». Sur un tout autre registre, le top management du groupe compte s’impliquer en termes de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise) tant sur l’environnement immédiat du site que sur le bassin de Tanger-Tétouan. Parmi les initiatives, l’aide à la mobilité scolaire. Renault a offert un minibus pour le transport d’écoliers de la Zone de Melloussa. Une bibliothèque et un terrain de jeux seront également offerts ainsi que des initiatives en termes de sécurité routière. Convention En marge du lancement de l’usine, BMCE a signé une convention de financement avec la BEI. C’est Othmane Benjelloun, le patron de la banque, qui a paraphé le document suivi de Philippe Fontaine Vive, vice-président de la BEI. Le montant du prêt est de 35 millions d‘euros, selon Mfadel El Halaissi, directeur général chez BMCE. «Il s’agit d’une convention de refinancement», tient à préciser El Halaissi. Les montants serviront à financer partiellement les prêts octroyés au constructeur français dans le cadre de la première tranche du projet de Renault. D’autres prêts seront prévus pour le financement de la deuxième phase, sur la base d’un mécanisme similaire à celui de la première phase. SOURCE WEB Par Amin Rboub et Ali Abjiou L’Economiste