Agadir : Une étude pour améliorer l’attractivité du produit touristique balnéaire
Un appel d’offres a été lancé par la SMIT
Si les destinations hôtelières sont clairement identifiables, ce n’est pas le cas pour la «destination» touristique d’Agadir. Sauf dans quelques endroits, l’espace public n’a pas de véritable lisibilité et se trouve envahi par les automobiles dans les périodes d’affluence.
La Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) vient de lancer un appel d’offres pour la réalisation d’une étude portant sur l’amélioration de l’attractivité du produit touristique balnéaire d’Agadir, et qui consiste en un diagnostic du site, l’établissement de l’étude de référence, ainsi que la réalisation du schéma d’aménagement des plages de la baie d’Agadir.
D’après cet appel d’offres le principe de juxtaposition des unités hôtelières qui bordent la mer sur la baie d’Agadir est la base du dispositif actuel. Ces hôtels composent des petites cités autonomes sans générer d’espace public en dehors de la corniche donnant sur la plage. Ensuite un tissu urbain hétérogène est décomposé en trois couches, à l’intérieur du faisceau de la zone balnéaire. Les hôtels du «premier rang» occupent une zone étroite de 200 à 400 m, limitée par la rue des dunes et donnent un statut «d’intérieur» au reste de la zone. Un point de convergence plus ouvert au public a été créé au nord par le projet de marina et de la corniche côtière sans constituer pour lui seul un lieu d’animation suffisant.
Si les destinations hôtelières sont clairement identifiables, ce n’est pas le cas pour la «destination» touristique d’Agadir.
Sauf dans quelques endroits, l’espace public n’a pas de véritable lisibilité et se trouve envahi par les automobiles dans les périodes d’affluence. L’aventure des dunes est une artère particulièrement importante par sa taille, sa position et son rôle. Aucun sentiment d’urbanité n’y est associé. Cette situation contribue à créer une distinction forte entre un avant (le bord de la mer) et un arrière (le reste de la cité). Alors que le plan en éventail partant de la marina n’est pas conçu comme une structure urbaine qui pourrait être associée à l’esprit et l’imaginaire d’un site balnéaire.
«après un demi-siècle de développement, on peut constater une forte distorsion entre un réseau hôtelier dynamique et contemporain et des installations vieillissantes et peu qualitatives. Cette baisse de qualité ponctuelle pénalise l’ensemble de la destination. Le projet urbain doit être déclencheur de cette modernisation qui peut prendre des formes très différentes en fonction de chaque localisation. Ces chantiers doivent aussi être pensés pour reconstruire une relation claire entre le bâti et l’espace public, et chaque fois que ça sera possible épaissir la zone côtière», souligne la même source. Le tourisme balnéaire évolue de façon rapide dans un contexte mondialisé et selon les codes de la société numérique.
Dans cette situation, la destination touristique dans son ensemble et la mosaïque des lieux différents qui le composent font l’objet d’une évaluation unique à travers des cahiers des charges précis et codifiés qui ne s’arrêtent pas seulement à la qualité de chacun des hôtels. La sécurité est une exigence absolue qui ne s’applique pas seulement à chaque ensemble hôtelier, mais à la totalité de la zone touristique.
La richesse de l’expérience touristique dépend largement de la richesse des activités offertes par la destination dans son ensemble.
Le 19 novembre 2017
Source Web : Aujourd'hui le Maroc
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