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MARRAKECH BEAUX CHEVAUX BEAUX HARAS

MARRAKECH   BEAUX CHEVAUX   BEAUX HARAS

LA REGION PEUT COMPTER SUR SES 40.000 ESPECES ET ENGENDRER UN ENORME POTENTIEL BALLADE EQUESTRES, SPECTACLES, COURSES, CALECHES… LES ATOUTS LA CARAVANE DE SENSIBILISATION DE LA SOREC DEMARRE A MARRAKECH Au cœur de la stratégie de la Sorec, la sauvegarde et le développement du barbe, une race pure et autochtone du Maghreb. Et le Haras de Marrakech en regroupe quelque 35.000 répartis sur plusieurs zones Amélioration génétique et développement des utilisations du cheval ont été au cœur des deuxièmes journées portes ouvertes dédiées aux Haras nationaux. Rencontres qui regroupent les éleveurs de chevaux pour les sensibiliser sur la santé, l’alimentation et le bien être du cheval. Et c’est à Marrakech, dans le haras national qu’a démarrée la campagne de sensibilisation initiée par la société royale d’encouragement du cheval (Sorec). D’autres étapes sont prévues à Bouznika, Meknès, Oujda et El Jadida. Objectif: accompagner les éleveurs en cette saison de monte qui débute en février tout en les informant sur les services mis à disposition par la Sorec. Le choix de Marrakech comme étape inaugurale n’est pas fortuit. Le haras national Marrakech sous la houlette de la société royale, vient d’être relooké et aborde désormais deux missions: la production et le développement de la filière conformément à la stratégie équine mise en place au Maroc en 2011. Pour rappel, cette stratégie a été initiée dans le but d’exploiter le plein potentiel de la filière et de valoriser de façon durable le rôle participatif du cheval dans l’économie nationale. Au cœur de cette stratégie, la sauvegarde et le développement du barbe, une race pure et autochtone du Maghreb. Et le Haras de Marrakech en regroupe quelque 35.000 chevaux qui sont répartis dans les régions du Souss, Tadla, Youssoufia, Safi et Marrakech Tensift Al Haouz. Dans ces régions, le cheval est une composante clé de l’imaginaire et du patrimoine culturel marocain et peut être également un levier à fort potentiel en matière de développement socioéconomique, estiment les responsables de la Sorec. A Marrakech et ses régions, ces potentiels sont énormes et en plus ils mettent en avant les chevaux de race barde. D’abord au niveau des ballades équestres, mais aussi pour l’incentive touristique avec des spectacles et des démonstrations qui plaisent énormément aux touristes et qui ont été présentés lors de ces journées portes ouvertes. Enfin, d’autres activités sont liées directement au cheval comme le transport en calèches de la cité ocre. C’est une preuve du dynamisme, de la filière cheval et qui est pourvoyeuse de milliers d’emplois directs et indirects. Certaines activités étroitement liées à la filière cheval permettent jusqu’à 11.500 emplois, préservés grâce à l’élevage des chevaux. En tête de liste, l’agriculture traditionnelle où le cheval continue à occuper un rôle fondamental. D’autres activités ne sont pas suffisamment mises en avant et jouent pourtant un grand rôle. «Il existe plusieurs petites initiatives qui se créent autour d’un élevage de chevaux et que nous encourageons pour l’heure mais nous comptons sur les acteurs privés pour prendre le relais», espère Omar Skalli, DG de la Sorec. Pour Marrakech et ses régions, il s’agit plus de la création et le renforcement d’activités à fort potentiel de croissance comme les courses hippiques et d’endurance, les sports et loisirs, le tourisme, les arts équestres et les calèches. SOURCE WEB Par Badra BERRISSOULE L’Economiste