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La Chine dévoile son train à sustentation magnétique capable d’atteindre 600?km/h

La Chine dévoile son train à sustentation magnétique capable d’atteindre 600?km/h

Dans le domaine des trains à haute vitesse, la France et le Japon sont en pointe. Mais les Chinois les rattrapent avec leur proto « Maglev », capable de « voler » au-dessus des rails sans aucune friction grâce à l’électro-magnétisme. Attachez vos ceintures, on va léviter.

603 km/h pour les Japonais en 2015. 574 km/h pour les Français en 2007. La bataille du rail fait rage entre ces deux nations, dont les trains à haute vitesse se lancent des défis de plus en plus fous. Ils ne devraient pas pour autant oublier de jeter un coup dans leurs rétroviseurs : les Chinois déboulent.

Avec des ambitions. Et des moyens. La China Railroad Rolling Stock Corporation (CRRC), mastodonte chinois, numéro un mondial du ferroviaire, pèse 46 filiales, 180 000 employés, un chiffre d’affaires de 26 milliards d’euros. Et produit 200 trains à grande vitesse chaque année, contre 35 pour Siemens-Alstom.

La CRRC vient de présenter cette semaine le prototype de son train « Maglev » - acronyme de « Magnetic Levitation ». Traduisez : à sustentation magnétique. Une technologie ancienne, née en Allemagne à la fin des années 1970 et développée depuis les années 2000 par les Chinois (avec Siemens) et les Japonais pour de courtes lignes ferroviaires.

Un train en lévitation

Comment ça marche ? À partir de la capacité des aimants à s’attirer ou à se repousser. Un aimant a toujours deux pôles : nord et sud. Vous en avez peut-être vous-même déjà fait l’expérience : en tenant deux aimants dans vos mains, ils s’attirent si vous présentez le pôle sud de l’un avec le nord de l’autre. Et se repoussent fortement si vous tenter de rapprocher leurs pôles identiques.

C’est avec ce principe que le train « Maglev » lévite au-dessus des rails au lieu de rouler dessus. Ce qui diminue de façon colossale les forces de friction. Sans oublier le bruit et les vibrations.

Le train chinois, qui devrait entrer en production dès 2021, pourra ainsi atteindre 600 km/h en vitesse commerciale. Donc parcourir les 1 300 km entre Shangaï et Pékin en à peine 3 h 30.

Le Japon, de son côté, annonce l’ouverture de sa ligne « Maglev » Tokyo-Nagoya (285 km en 40 minutes) avant 2027. Malgré les budgets conséquents de ces projets ultra-rapides (on parle de 70 milliards de dollars pour la ligne japonaise), la course contre la montre semble bel et bien lancée.

 Le 29/05/2019

Source web Par ouest france

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