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#Maroc_Guerguarat_Grande_Mosquèe: Mieux qu'une base militaire!

#Maroc_Guerguarat_Grande_Mosquèe: Mieux qu'une base militaire!

Après le coup de balai donné par les Forces armées royales (FAR) dans la Zone tampon de Guerguarat, pour chasser les milices séparatistes qui entravaient le flux des personnes et marchandises, et mettaient leur sécurité en péril, le ministère des Habous et des Affaires islamiques a annoncé la construction d’une grande mosquée dans la région.

D’un coût de 8,8 millions de DH, l’édifice religieux ouvrira ses portes devant les fidèles dans 12 mois.

Ce projet, qui sera réalisé sur une superficie de 3767 m2, comprend une salle de prières pour hommes et une autre pour femmes, des salles d’ablution, un minaret et un logement pour l’imam, a précisé le ministère.

Selon le délégué du ministère dans la région Dakhla Oued Eddahab, Abdelkader Alioui, la construction de cette mosquée répond au souci de permettre aux fidèles d’accomplir leurs devoirs religieux dans de bonnes conditions et d’accompagner la dynamique de développement urbain que connaît le poste-frontière El Guerguarat et la commune de Bir Guendouz.

A noter que près de 200 camions traversent quotidiennement cet axe routier pour se diriger vers la Mauritanie et les autres pays de l’Afrique de l’Ouest.

Pour Khalid Chegraoui, Senior fellow au Policy Center for the New South (PCNS) de Rabat et vice Doyen de la FGSES UM6P, la construction de cette musquée est une idée de génie.

« Construire une mosquée à Guergarat, c’est plus fort qu’une base militaire. Demain, on fera la prière du vendredi au nom du Roi du Maroc«, nous dit-il.

En effet, élever la prière du vendredi à Guerguarat au nom du Roi, Amir Al Mouminine, est la plus grande expression de la souveraineté du Royaume sur ces terres.

Avorter le rêve atlantique d’Alger 

En outre, affirme l’expert, « le challenge aujourd’hui n’est pas la frontière Est, elle sera toujours problématique, il s’agit de sécuriser la frontière avec la Mauritanie et couper court au passage vers l’Atlantique ».

Il rappelle à cet égard qu’ »au 14è siècle déjà, les Beni Abdeloued de Tlemcen avaient essayé d’occuper Sijilmassa, et les Mérinides les en avaient empêchés. Leur esprit suit toujours le tracé de la frontière depuis Tlemcen, à savoir un trait Sud-Sud-Ouest cherchant l’encerclement du Maroc, le poussant à se comporter comme une île ».

Le vieux rêve est donc toujours là, des Beni Abdeloued, à Abdelmajid Tebboune, et derrière lui l’appareil sécuritaire, en passant par Houari Boumediene : Avoir une fenêtre sur l’Atlantique, et partant, exploiter, en toute illégitimité, les ressources maritimes de la région.

Un stratagème depuis longtemps compris, et déjoué, par le Maroc, dont la réponse a toujours été claire et ferme.

A cet effet, le Roi Mohammed VI affirmait dans le dernier discours de la Marche verte, que le Maroc rejette de manière catégorique « les agissements inacceptables par lesquels on cherche à entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique qui prévaut à l’est du mur de sécurité ou encore à se livrer à une exploitation illégitime des ressources de la région ».

« Nous continuerons à œuvrer pour le d’une véritable économie maritime dans ces territoires que Nous chérissons tant. Cette zone qui abonde en ressources et en potentialités, sur terre comme en mer, servira ainsi de passerelle et de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine », a ajouté le Souverain.

Pour rappel, le poste-frontière El Guerguarat, relevant de la commune de Bir Guendouz, a connu un développement socio-économique important au cours de ces dernières années, en raison de sa position géographique stratégique à la frontière maroco-mauritanienne.

De même, plusieurs entreprises se sont installées pour répondre aux besoins de la population locale et des voyageurs de passage.

Le 26 novembre 2020

Source web Par : hespress

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