La filière semencière, une solution d’avenir

"Il n’est nullement besoin de rappeler l’importance de la semence, qui constitue le premier maillon de la chaîne de valeur et un vecteur primordial d’innovation et de progrès. D’ailleurs, l’importance du progrès génétique dans l’amélioration de la production et de la productivité agricole est illustrée au niveau des pays que nous considérons comme des puissances agricoles mondiales", explique Ahmed Ouayach, président de la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et des plants (FNIS), dans les colonnes de La Vie Éco.
Dans sa livraison hebdomadaire, La Vie Eco rappelle que la filière semencière marocaine regroupe un grand nombre d’activités complémentaires visant la création, la production, la multiplication et la commercialisation des semences. D’ailleurs, l’activité semencière au Maroc est centenaire puisqu'elle a débuté dans les années 1920, faisant du Royaume l’un des principaux fournisseurs du pourtour méditeranéen en semences, note l’hebdomadaire.
Si le Maroc est aujourd’hui parmi les trois grands pays semenciers avec l’Afrique du Sud et l’Egypte, il n’en reste pas moins que sa filière semencière doit être considéré comme une solution d’avenir. Selon La Vie Éco, les obtenteurs doivent proposer des semences toujours plus performantes en termes de rendement, de qualité et de résistance aux maladies.
"Pour répondre aux problématiques d’actualité, de nouveaux caractères sont recherchés comme la tolérance à la sécheresse et le respect de l’environnement pour proposer des variétés de moins en moins consommatrices en eau et en intrants (pesticides, engrais). Cette recherche est longue et coûteuse et demande des investissements importants et constants", explique Ahmed Ouayach, président de la Fédération nationale interprofessionnelle des semences et des plants (FNIS).
Ainsi, la filière semencière s’avère être scientifique et technique, et donc soumise à une réglementation stricte et à un contrôle constant de la part des services compétents de l’Office national de la sécurité sanitaire et des produits alimentaires (ONSSA) sur toute la chaîne de valeur (obtention, multiplication, production et utilisation), afin d’assurer aux utilisateurs une haute qualité agronomique.
La cohabitation entre un secteur public fort et un secteur privé en évolution est aussi permise grâce à la filière. "Le Plan Génération Green 2020-2030 va certainement consolider les acquis et permettre d’achever les chantiers entrepris dans de bonnes conditions", conclut le président de la FNIS, cité par La Vie Eco. D’ailleurs, rappelle l’hebdomadaire, le nouveau modèle de développement présenté récemment au roi Mohammed VI a hissé au premier rang la souveraineté alimentaire, le développement d’une agriculture moderne à forte valeur ajoutée, inclusive et responsable, et le renforcement de l’activité de la recherche et du développement.
Le 30/05/2021
Source web Par : le360
Les tags en relation
Les articles en relation

Marché des dattes au Maroc : production et enjeux 2024
Le mois sacré de Ramadan est une période clé pour la consommation de dattes, en raison de leur richesse nutritionnelle et de leur rôle essentiel dans la rup...

#MAROC_MARRAKECH_ETAT_D_URGENCE: FERMETURE DE PRÈS DE 60 RESTAURANTS À MARRAKECH
Une large campagne de contrôle menée par les services de sécurité et les autorités locales a abouti à la fermeture de 56 restaurants à Marrakech. Cette o...

Guelmim: Le cactus rapporte
La production de fruits de cactus au niveau de la région de Guelmim Oued-Noun s'est élevée à 530.000 tonnes en 2019, selon des données fournies par la ...
Production record d’olives Lancement officiel de la campagne agricole 2018-2019 à partir de la co
C’est à partir de la commune Tameslouht (province d’Al Haouz) que le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des E...

Le covid-19 va-t-il priver les Marocains de l’Aid Al-Adha ?
Les Marocains se demandent s’ils vont être privés de la célébration de l’importante fête religieuse qu’est l’Aid Al-Adha. Cette interrogation est l...

Tafraout fête dignement ses amandiers
Plusieurs projets de développement lancés en marge Dans la province de Tiznit le ministre s’est arrêtée sur l’avancement du programme de l’arganicu...

Couscous: l'ONSSA va réaliser une étude élargie sur les mycotoxines
Après la polémique sur une présumée présence de mycotoxines dans le couscous produit au Maroc, l'ONSSA s'engage à lancer une étude sur ces mycoto...

Abattoirs de Casablanca : Préparatifs pour l'Aïd Al-Adha et tarifs annoncés
À l'approche de l'Aïd Al-Adha, les Abattoirs de Casablanca se préparent à accueillir les animaux destinés au sacrifice. Cette année encore, l'...

Aid Al Adha 2023 : une offre de plus de 7,8 millions de têtes (ministère)
Le ministère de l'Agriculture assure que l'offre pour l’Aid Al Adha est de plus de 7,8 millions de têtes de petits ruminants, dépassant la demande ...

L’olivier marocain toujours indemne
Le Maroc est à l’abri de la Xylella fastidiosa. La bactérie qui nuit à plus de 200 espèces végétales, dont l’olivier, ne sévit pas au niveau national...
Maroc: y a-t-il vraiment un risque à consommer de la viande?
Alors que l’opération de vaccination contre la fièvre aphteuse se poursuit dans tout le Royaume pour couvrir l’ensemble du cheptel de bovin national, le p...

L’ONSSA acte l’interdiction des pesticides à base de POE-Tallowamine
Une décision à saluer même si elle s’est fait attendre Substance le plus souvent chimique visant à détruire une ou plusieurs espèces d'êtres viv...